• Citroën BX

     

    Citroën BX
    Citroën BX
    Constructeur : Citroën
    Production totale 2 337 016 exemplaires
    Classe Familiale
    Carrosseries Berline bicorps
    Break
    Berline 4TC
    Performances
    Motorisations Essence : 1,1 (57 ch), 1,4 (65 à 75 ch), 1,5 et 1,6 (75 à 94 ch), 1.9 (107 à 121 cv) 1,9-16v Sport,GTI (122 à 160 ch) et 2,1 sur la 4TC (plus de 200cv).
    Diesel : 1,7 (60 ch), 1,9 D (64 et 71 ch) 1,9 TD (90 ch et 92 cv)
    Transmission Traction
    Dimensions
    Longueur 4 280 / 4 390 / 4 510 mm
    Largeur 1 690 / 1 690 / 1 830 mm
    Hauteur 1 360 / 1 390 / 1 420 mm
    Poids de 885 à 1 235 kg
    Chronologie des modèles (1982 - 1994)

    La Citroën BX est un modèle automobile, produit par le constructeur français Citroën à 2 337 016 d'exemplaires entre 1982 et 1994.

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    Présentation [modifier]

    Remplaçante de la GSA, la Citroën BX fut présentée au salon de l'automobile de Paris en octobre 1982. Dessinée par Marcello Gandini, responsable du style à la Carrozzeria Bertone (alors dirigée par Nuccio Bertone), son style est anguleux et inspiré du prototype Reliant FW11 de 1977. Particulièrement bien dotée pour l'époque, elle était équipée de série de 4 freins à disques et de la suspension hydropneumatique. Sa plate-forme sera ensuite utilisée, à partir de 1987, par la Peugeot 405[1]. Une particularité notable de la BX était le décentrage du double chevron Citroën sur la gauche du capot, devant le conducteur, ce qui donnait une allure moins académique et plus originale à la partie avant de la voiture ; de plus, elle n'était dotée que d'un essuie-glace mono-balais, à l'instar des Visa et CX.

    Cette fois-ci, les trains avant sont de type pseudo-McPherson. Elle dispose d'un tableau de bord inspiré de celui de la CX : compteur à rouleaux pour le compteur de vitesse et satellites latéraux en lieu et place des classiques commodos. Le compte-tours est à curseur horizontal et n'est monté que sur la version haut de gamme (BX 16 TRS). Plus large que sa devancière, elle est également dotée de moteurs plus puissants dès sa sortie. Trois motorisations essence forment la dot de l'engin : le 1 360 cm³ XY hérité de la 104, en version 62 et 72 ch et le tout nouveau XU 1 580 cm³ de 90 ch. En 1987, les moteurs essence XY sont abandonnés laissant totalement leur place au TU, comme dans le reste de la gamme PSA. Concernant les finitions, 5 sont disponibles : BX, BX 14 E, BX 14 RE, BX 16 RS et BX 16 TRS. La BX de base possède un équipement relativement spartiate, mais ne démérite pas par rapport à la concurrence de l'époque. La BX 16 TRS, quant à elle, dispose de la centralisation, des vitres avant électriques, d'un compte-tours électronique, peut disposer des vitres arrière électriques et d'un climatiseur en option ; elle se distingue par ses vitres de custode fumées, en polycarbonate.

    L'année 1983 voit l'arrivée d'un diesel. Il s'agit du tout nouveau XUD9, développant 65 ch. L'option boîte automatique voit le jour en 1984, tout comme un nouveau modèle haut de gamme, la BX 19 GT. Disposant d'un XU9 de 1 905 cm³ à carburateur double corps, cette élégante berline peut désormais compter sur 105 ch pour se mouvoir. Ce moteur coupleux associé à une boîte aux rapports relativement courts permet d'effectuer des accélérations et des reprises d'un niveau tout à fait actuel. Le tableau de bord est doté d'un compteur de vitesse et d'un compte-tours à cadrans ronds, début du renoncement aux particularités Citroënistes. La BX 19 GT disposait d'une direction assistée de série, d'une sellerie en tweed et d'un ordinateur de bord. Celui-ci dispensait des informations de consommation et d'autonomie, mais la tenue au temps désastreuse du débitmètre a souvent terni la fiabilité du dispositif.

    Citroën BX 4TC

    1985 est une grande année pour la BX. La première déclinaison "sportive" de la BX voit le jour. Il s'agit de la BX Sport, qui a été préparée par Danielson sur la base de la BX 19 GT. La culasse est dérivée de celle de la Visa GTI, et deux énormes carburateurs viennent prendre place sous le capot. Au final, 126 ch agressifs et pleins à tous les régimes font de cette voiture une véritable bombe. De plus, la présentation externe est adaptée, avec un kit carrosserie spécifique A l'époque, le remplacement d'un bouclier avant coûtait près de 4 fois plus qu'un bouclier de série). Cette même année apparaît la BX break (assemblé chez Heuliez), disponible en deux motorisations essence et une diesel. A sa sortie, aucune version haut de gamme n'était disponible (14 RE, 16 RS et 19 RD). Apparition également de la BX Digit, série spéciale sur base de BX 19 GT mais avec des compteurs numériques spécifiques et une présentation intérieure que les fans de Star Trek ne renieraient pas. Toujours la même année en 1985, Citroën décide de participer au Championnat du monde des rallyes avec la BX 4TC Evolution destinée à la catégorie Groupe B. Elle se veut imiter l’Audi Quattro à l'aide de sa transmission intégrale, mais trop grosse, pas assez puissante, et manquant de développement et de fiabilité, elle sera rapidement abandonnée. Son seul résultat étant une 6e place au Rallye de Suède 1986. Comme tous les engin du groupe B, cette voiture a été fabriquée dans une version "public", 200 exemplaires "clients" seront réalisés par Heuliez. Cette commercialisation d'une version "public" était une condition d'homologation exigée par la FISA à l'époque (idem pour la 205 T16 par exemple). Homologuée le 1er janvier 1986 par la FISA, la voiture a été fabriquée chez Heuliez puis préparée à Trappes tout au long de l’année 1985. Moteur : 4 cylindres en ligne à turbocompresseur Garrett et injection K Jetronic Bosch et boîte 5 rapports de type SM. Cylindrée : 2 141 cm³/200 ch DIN à 5 250 tr/min, 10 CV (plus de 230km/h et 0 à 100 en 7.6secondes). Carter moteur en fonte, culasse en alliage léger. Echangeur air-air Néanmoins, dans le cas de la BX 4TC "clients", seules 86 trouvèrent preneurs, les invendues furent détruites par Citroën. Le prix de la BX 4TC était de 248 500 FF en 1986.

    Citroën BX 4TC

    En juillet 1986, la BX subit un restylage pour le millésime 1987, réalisé par Carl Olsen, designer Citroën à qui l'on doit également l'AX et la CX Série 2. On rentre alors dans l'ère de la BX Série 2. Au rang des modifications, on trouve le changement des boucliers avant et arrière par des nouveaux modèles moins massifs, l'augmentation de la taille des clignotants avant (qui sont désormais de couleur blanche), et en ligne avec les phares. Le tableau de bord change également complètement, et les compteurs à rouleaux "pèse-personne" sont abandonnés au profit de compteurs plus classiques à aiguilles, tout comme les "satellites" qui sont remplacés par des commodos traditionnels. Le volant monobranche évolue au profit d'une branche large, sauf pour certains modèles où il est à 4 branches). Les BX Sport, Digit et 19 GT disparaissent. La BX 19 TRS remplace la BX GT, dont elle reprend la même mécanique. La BX Sport se fait remplacer par la BX 19 GTi. Celle-ci est motorisée par une variante du bloc de la 205 GTi, ramenée à 125cv. La BX GTi dispose de l'ABS en option. C'est le seul modèle qui arbore un jonc chromé sur ses baguette latérales.

    L'AM 88 voit l'apparition de la BX Turbo Diesel. Le moteur a une cylindrée de 1 769 cm³, dispose d'un échangeur thermique (intercooler) et développe 90 ch. Cette motorisation particulièrement performante et économique en carburant est disponible en berline et en break. Autre modèle important : la BX GTi 16 Soupapes. Cette BX est la plus puissante de la gamme et le restera jusqu'à la fin de la fabrication (si on exclut la très rare BX 4TC). Disposant du tout nouveau XU9J4 (1 905 cm³, double arbre à cames en tête, 16 soupapes) de 160 ch DIN, elle peut atteindre 218 km/h et est capable de réaliser le 0-100 km/h en 7.9 secondes. C'est la première voiture française de série à disposer d'un moteur multisoupapes; de plus, elle dispose de l'ABS de série. Attention néanmoins à ne pas faire de la confusion avec la BX16s, version à la finition bas de gamme, équipée du moteur 1580cm3 94 cv. Apparaît aussi en essence la BX 15 RE c'est le 1 580 cm³ de la BX 16 mais avec seulement 80 ch (au lieu de 94) car mise en place d'un carburateur simple au lieu du double corps de la 16. Ses performances : 180 km/h en vitesse maximum, et elle fait le 0 à 100km/h en 11.7 secondes. En diesel, apparition d'une nouvelle version dénommée BX D et qui est équipée du moteur de la Visa (1 769 cm3).

    En juillet 1989, apparition de la version 4x4 de la BX. Elle dispose d'un différentiel avant, d'un différentiel central à verrouillage et d'un différentiel arrière à glissement limité. La version GTI est dotée de l'ABS et d'un différentiel torsen. Le comportement routier est tout bonnement excellent, malgré des performances en retrait par rapport à la version 2 roues motrices. La BX 16 Soupapes subit un restylage, avec une modification des boucliers avant et arrière, de l'aileron, des jantes ainsi qu'un changement du type d'injection, la puissance a été ramené à 144cv du fait de l'adoption d'un pot catalytique.

    En 1992 apparaît le moteur XUD9A (1,9D), dans une version à 71ch. Il se distingue par sa grande souplesse et sa faible consommation. Il sera ainsi repris sur les ZX et Xantia (avant que tous les moteurs diesel atmosphériques ne disparaissent de la gamme avec l'arrivée du HDI).

    Les dernières années de production voient le niveau d'équipements en hausse permanente et un certain nombre de séries spéciales sont lancées afin de doper les ventes : Calanque, Image, Millésime, Ourane (version uniquement disponible en turbo diesel, présentation extérieure spécifique, abs de série, et climatisation de série sur les dernières). La production est arrêtée en décembre 1993 pour les berlines. Les breaks voient leur production continuer jusqu'en 1994. Il est bon de savoir qu'elle pouvait avoir en équipement, la climatisation, les vitres électriques avant arrière, les rétros-viseurs électriques et dégivrants, des jantes aluminium, toit-ouvrant électrique...

    La dernière BX vendue est un break, en janvier 1996. De ce fait, l'obligation légale pour le constructeur de fournir les pièces ne s'est éteinte qu'en janvier 2006.

    Elle a été remplacée par la Xantia dès mars 1993; la version break continuant sa carrière encore quelques mois.

    Cinéma [modifier]

    Films mettant en scène une BX


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