• L'acceuil Alfa Romeo



    Logo de Alfa Romeo S.p.A.

    Création 1910
    Dates clés 1987 - reprise par Fiat SpA
    Fondateur(s) Nicola Romeo
    Personnages clés Alexandre Darracq
    Nicola Romeo

    Forme juridique S.A.
    Slogan(s) « Cuore sportivo / La vita è troppo corta per non guidare italiano
    Coeur sportif / La vie est trop courte pour ne pas conduire une italienne »
    Siège social Milan, Pomigliano d'Arco
    Italie Italie
    Direction * Luca Cordero di Montezemolo (Président)
    Activité(s) constructeur automobile
    Produit(s) automobiles sportives
    Société mère Fiat Group Automobiles SpA
    Filiale(s) F.N.M Brésil 1961-1988
    Effectif Fiat Group Automobiles
    Site d’entreprise http://www.alfaromeo.com

    « Quand je vois passer une Alfa Romeo, j’enlève mon chapeau »
        — Henry Ford

    Alfa Romeo est un constructeur automobile italien fondé le 24 juin 1910 à Milan. Depuis 1986, il fait partie du Groupe Fiat SpA et il est depuis février 2007 une division de Fiat Group Automobiles SpA qui regroupe toutes les marques automobiles du Groupe Fiat. Il était auparavant la propriété de l'État italien, à travers sa holding publique tentaculaire IRI, de 1933 à 1986.

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    Histoire 

    Une ALFA 24 HP Torpedo Castagna de 1910

    La constitution de la société s'opère rue Gattamelata, à Milan, dans la zone industrielle appelée "Portello", avec la marque A.L.F.A., acronyme de Anonima Lombarda Fabbrica Automobili, société anonyme de construction automobiles. Ce nom est choisi car il reprend la première lettre de l'alphabet grec et permet de souligner le début d'une nouvelle activité dans la construction automobile, celle des voitures à caractère sportif. La société est créée après le rachat par un groupe d'industriels lombards d'une petite structure présente dans la construction automobile, appartenant au français Alexandre Darracq. Celui-ci avait tenté, sans résultat, une aventure industrielle dans le Royaume d'Italie.

    Depuis son origine et son premier logo, l'entreprise veut rappeler ses liens avec sa ville d'origine : d'un coté le serpent des Visconti (le fameux biscione), de l'autre la croix rouge sur fond blanc, le symbole de la capitale lombarde, Milan. Les 250 salariés issus de la reprise de l'activité de Darracq sont tous intégrés dans la nouvelle entreprise qui s'est fixé l'objectif ambitieux de fabriquer 300 automobiles par an.

    Darracq Italie [modifier]

    Les origines d'Alfa passent par un nom français dont les racines sont à Naples. L'entrepreneur français Alexandre Darracq, après avoir fabriqué des bicyclettes, se tourne vers la construction automobile avec la marque Darracq. En 1906, la Società Italiana Automobili Darracq est créée et son siège est basé à Naples. Les travaux pour la construction des ateliers débutent immédiatement, mais Darracq se rend vite compte que Naples est très éloignée de la France, ce qui pénalise le projet. En effet, les automobiles sont simplement montées avec des composants en provenance de France. Darracq déplace l'usine au Nord, dans la zone de Portello, à la périphérie de Milan.

    La création d'Alfa Romeo [modifier]

    Les ventes sont très réduites et la production avance péniblement. En 1909, la société est mise en liquidation. En 1910, l'A.L.F.A. est créée. A l'automne 1910, la production du premier modèle Alfa démarre, l'Alfa 24 HP, conçue par Giuseppe Merosi. Dès le début de l'année suivante, en 1911, des voitures dérivées des modèles de compétition voient le jour, à la Targa Florio. Ainsi dès ses débuts, ce constructeur s'est tourné délibérément vers la construction de voitures à caractère sportif.

    La naissance d’Alfa Romeo [modifier]

    Dans ce même temps, Nicola Romeo, ingénieur napolitain né à Sant'Antimo, crée la société Sas Ing. Nicola Romeo & C., dont le siège est à Milan, via Ruggero di Lauria, dans le quartier de Portello.

    Deux modèles Alfa se placèrent aux première et seconde places de la course "Parma-Poggio di Berceto" de 1913.

    En 1915, l'ingénieur Romeo prend une forte participation dans le capital d'Alfa et en modifie le nom qui devient Alfa Romeo Milano. Immédiatement après, la première guerre mondiale survient et une partie de la production doit se convertir aux impératifs de guerre ce qui stoppe pratiquement la production automobile. Celle-ci ne reprend qu'en 1920 avec la première voiture portant le nouveau nom de la marque, l' Alfa Romeo 20-30 HP Torpedo.

    1920 [modifier]

    Au cours de la décennie suivante, l'activité sportive du constructeur milanais s'intensifie, notamment grâce à des pilotes comme Antonio Ascari, Giuseppe Campari et Enzo Ferrari. En 1923, la marque lance le "quadrifoglio" vert, le trèfle à quatre feuilles, typique encore aujourd'hui d'Alfa Romeo. C'est le symbole de toutes les activités sportives Alfa Romeo mais il orne aussi les voitures les plus sportives.

    Durant les années 20, la société connaît quelques vicissitudes. Suite à des difficultés financières de la banque qui épaule la société, c'est la Banque d'Italie qui s'est emparée de la majorité du capital. Son fondateur, Nicola Romeo, quitte la société et pendant quelques temps, des doutes sur la pérennité de l'entreprise apparaissent. Tout rentre dans l'ordre avec les victoires en compétition et la notoriété acquise au niveau international. En 1929, une branche interne à l'entreprise, spécialement destinée aux compétitions, voit le jour : la Scuderia Ferrari. Le nom de cet atelier spécialisé sera offert à Alfa Romeo par Enzo Ferrari des années avant de créer sa propre marque de voitures et qui, après avoir quitté Alfa Romeo, créera la fameuse Scuderia Ferrari.

    1930 [modifier]

    La décennie qui précède la seconde guerre mondiale consolide la réputation mondiale d'Alfa Romeo, surtout grâce aux victoires en compétition avec ses pilotes : Giuseppe Campari, Tazio Nuvolari, Gastone Brilli-Peri et Mario Borzacchini, mais aussi par ses productions de voitures de tourisme devenues des objets de culte.

    La société tombe dans les mains publiques de la holding d'Etat IRI en 1932. Une des premières décisions de la nouvelle direction est de transférer complètement l'activité sportive de compétition à la Scuderia Ferrari, car elle oriente la société vers de nouveaux secteurs d'activité comme les poids lourds, les autobus et les moteurs d'avion.

    C'est à cette époque, suite à cette décision, que la première usine de Pomigliano d'Arco près de Naples, est construite sur un projet de Ugo Gobbato.

    Citation [modifier]
    Alfa Romeo 8C 2300

    Un mythe est né. « Alfa Romeo ! Ce nom suffit pour faire galoper l’imagination, faire miroiter dans la fantaisie les grandes courses sur route du continent, les Grands Prix, la Targa Florio, le circuit de Monza, les gloires de l’automobile : des noms tels qu’Ascari, Brilli Peri, Borzacchini, Campari viennent aussitôt à l’esprit ». C’est ce qu’écrit le journaliste anglais Brian Twist dans la Revue AutoCar du 1er décembre 1933, après avoir essayé une 8C 2300 équipée d’un compresseur.

    1940 [modifier]

    La seconde guerre mondiale laisse de nombreuses marques dans les usines Alfa Romeo, dont l'approvisionnement en matériel de guerre est considérée très importantes et de ce fait, fait l'objet de tous les bombardements, jusqu'à la destruction et la fermeture de l'usine de Portello en 1944. Dès la fin de la guerre, tout est mis en œuvre pour reconstruire et reprendre les fabrications de moteurs de bateaux et d'avions dans un premier temps et même de cuisinières électriques pour occuper les ouvriers. La fabrication d'automobiles est de nouveau opérationnelle quelques temps après.

    1950 [modifier]

    Les années 50 sont certainement les années les plus importantes dans l'histoire du constructeur qui lance deux modèles qui marqueront irrémédiablement son histoire : l'Alfa Romeo 1900 et l' Alfa Romeo Giulietta. Ce sont les premiers modèles fabriqués en série sur une chaîne de montage. Le premier de ces modèles fait d'Alfa Romeo un fournisseur de l'Etat italien avec l'adoption de l'Alfa 1900 par la "Polizia" pour qui Alfa Romeo construit la fameuse série des modèles Panthère.

    En 1952, la fabrication d'un tout terrain est lancée, mise en concurrence avec la Fiat Campagnola et baptisée Alfa Roméo AR51 Matta.

    Alfa Romeo n'abandonne pas la compétition automobile pour autant et remporte les deux premiers Championnats du Monde de Formule 1 de 1950 et 1951 avec les pilotes Giuseppe Farina et Juan Manuel Fangio au volant des Alfa Romeo 158 et Alfa Romeo 159 (F1). En 1950, Alfa Romeo remporte 6 Grand Prix sur 7 en imposant une domination sans égale et remporte le Titre pilotes avec 3 de ses pilotes Giuseppe Farina, Juan Manuel Fangio et Luigi Fagioli aux trois premières places. Seul Alberto Ascari sur une Ferrari aura su parfois enrayer leur suprématie, en se classant néanmoins cinquième.

    1960 [modifier]

    En février 1961, la 100 000ème Giulietta est produite, une première pour la marque. L'année suivante, en 1962, sa remplaçante, l'Alfa Romeo Giulia est présentée au public. Elle marquera également profondément l'histoire de la marque et restera en production plus de 10 ans. En 1964, Alfa Roméo renoue avec une écurie de course et crée Autodelta, grâce à la ténacité de l'ingénieur Carlo Chiti.

    La nouvelle usine implantée à Arese destinée à produire le modèle Giulia est inaugurée en 1963 et une étroite collaboration s'instaure avec les principaux carrossiers designers italiens : Zagato qui créera ses fameux Coupés, Pininfarina à qui l'on doit les spyder Duetto, et Bertone l'auteur de l'Alfa Romeo Montréal en 1970. En 1968, Alfa Romeo présente celle qui devait remplacer la Giulia, l'Alfa Romeo 1750.

    1970 [modifier]

    Dans le domaine de la compétition, au cours des années 70, Alfa Romeo se consacre dans la catégorie Sport Prototype avec le modèle 33, qui remporte les plus importantes courses d'endurance ainsi que des Championnats "Grand Tourisme". Les pilotes les plus connus qui ont remporté ces courses sont Andrea de Adamich, Nino Vaccarella et Ronnie Peterson.

    L'année 1972 voit l'inauguration de la nouvelle usine de Pomigliano d'Arco qui fabrique la première petite Alfa, l'Alfasud, première traction avant de la marque avec un moteur de seulement 1 200 cm3. Elle est produite à plus d'un million d'exemplaires.

    Les gros succès obtenus en compétition ne se reflètent pas sur les voitures de série en raison du premier choc pétrolier qui oriente la clientèle vers des voitures simples à bas prix et consommant peu. Tous les constructeurs mondiaux sont touchés. Malgré cette période peu propice aux nouveaux modèles sportifs, Alfa Romeo présente un de ses modèles phare en 1972, l'Alfa Romeo Alfetta.

    Elégante et puissante, l'Alfetta propose une mécanique sophistiquée mais très fiable avec une tenue de route sans failles. Le moteur, au début un 4 cylindres double arbre à cames en tête de 1 800 cm3, avec des soupapes au sodio, est alimenté par deux carburateurs double corps. Le chassis repose sur une suspension avant à quadrilatères et un pont De Dion à l'arrière. La transmission reprend le schéma Transaxle avec la boîte de vitesses et l'embrayage accolés au pont arrière pour une répartition parfaite des masses. Les freins sont tous à disques et les freins arrières sont montés en sortie de différentiel pour réduire les masses en suspension. Le schéma mécanique de l'Alfetta est tellement raffiné techniquement qu'il est proposé sans changement pendant plus de 20 ans jusqu'à la fin de fabrication de l'Alfa Romeo 75, en 1992.

    La Giulietta reprend la base mécanique de l'Alfetta, mais en se positionnant un cran au dessous. Après une gestation qui dure très longtemps, en 1979, l'Alfa 6 est lancée. Équipée d'un moteur de 2 500 cm3, elle reçoit un niveau d'équipement impressionnant. Dotée d'un confort de voiture de luxe et de grand standing, c'est un échec commercial, en raison d'une ligne vieillotte et du climat social de l'époque qui refuse les voitures de luxe imposantes et voyantes. Il faut néanmoins préciser que la voiture était prête à être lancée dix ans plus tôt mais le contexte économique ne s'y prêtait pas, l'Italie connaissait l'automne chaud de 1969 (l'équivalent du Mai 68 français).

    Malgré les succès des modèles comme l'Alfasud et l'Alfetta, la société ne jouit pas de ressources financières importantes. La direction de la société est remplacée et voit un nouveau manager prendre la tête de la marque en 1978, l'ingénieur Ettore Masaccesi.

    Alfa Romeo participe avec la 177, au Championnat Mondial de Formula 1 saison 1979 avec son écurie Autodelta. La voiture sera alignée aux deux premiers Grand Prix de Belgique et de France puis est remplacée par le modèle 179. Au cours des saisons suivantes, Alfa Romeo participe sous sa marque aux courses avec les Alfa Romeo 179, Alfa Romeo 182, Alfa Romeo 183T, Alfa Romeo 184T et Alfa Romeo 185T.

    1980 [modifier]

    Alfa Romeo 33 1.3 VL de 1991

    En 1983, la remplaçante de l'Alfasud est présentée, c'est l'Alfa Romeo 33. Suite aux plaintes de certains clients "Alfistes" passionnés, sur le manque de caractère de l'Alfasud, et son manque de sportivité, Alfa Romeo veut regagner le cœur de ses fans et lance ce nouveau modèle dont une version 4x4 et un break "Giardinetta".

    La même année, une tentative de joint-venture est entreprise avec le constructeur japonais Nissan qui débouchera sur le modèle Alfa Romeo Arna. Cette expérience n'a aucun succès car il reprend une carrosserie japonaise et une base mécanique Alfa. Les caractéristiques du moteur Alfa ont dû être revues à la baisse en raison d'un comportement routier très aléatoire.

    En 1984, la remplaçante des Alfetta et Alfa 6 apparaît, c'est l'Alfa Romeo 90, dessinée par Bertone.

    Alfa Romeo revient à la compétition Formula 1 en 1980, mais le décès accidentel de son pilote Patrick Depailler durant des essais en Allemagne contrarie ses ambitions. Les pilotes Bruno Giacomelli et Andrea de Cesaris courent pour la marque mais sans obtenir les résultats escomptés, Alfa Romeo abandonne alors la compétition comme écurie de course.

    En 1985, la société fête ses 75 ans d'existence et à cette occasion, présente un nouveau modèle, l'Alfa Romeo 75. C'est un concentré d'Alfetta, de Giulietta et d'Alfa 90. L'Alfa 75 est le dernier modèle de la marque à propulsion. Adorée des vrais "alfistes" du monde entier, elle est souvent définie comme "la dernière véritable Alfa".

    En 1986, le constructeur Alfa Romeo est racheté par le Groupe Fiat SpA qui l'attache à Lancia, pour créer la société Alfa-Lancia Industriale SpA.

    En 1987, Alfa Romeo présente un modèle qui sera fondamental pour la marque, l'Alfa Romeo 164, qui utilise le même chassis que les Fiat Croma, Lancia Thema et la Saab 9000. [2]. L'Alfa 164 se distingue de ses jumelles par une carrosserie spécifique signée Pininfarina. Ses moteurs sont des vrais moteurs essence Alfa 2,0 Twin Spark et 3,0 V6. On trouve aussi un nouveau moteur Turbo diesel 2,5 litres révolutionnaire sur la 164 TD, qui sera la voiture diesel la plus rapide du monde, fabriqué par le constructeur italien de moteurs VM Motori.

    En 1989, Alfa Romeo fabrique un coupé en série limitée qui surprend le monde de l'automobile, l'Alfa Romeo SZ ou ES-30 et plus tard l'Alfa Romeo RZ la version spider. La ligne est très agressive et brutale, certains journalistes et pilotes la rebaptiseront "le monstre", équipé du moteur 3,0 V6 12v de l'Alfa 75, poussé à 210 cv ce qui lui permet d'atteindre 245 km/h.

    1990 [modifier]

    Au début de la dernière décennie du 20ème siècle, la marque lance deux modèles : l'Alfa Romeo 155, qui marque le passage définitif à la traction avant, et qui remplace l'Alfa 75, mais qui ne réussira jamais à la faire oublier et la gamme Alfa 145/146, qui remplace l'Alfa 33.

    L'Alfa 145 est plus lourde et moins performante que sa devancière en raison des nouvelles normes qui font leur apparition. Elle est largement appréciée, surtout avec la 2ème série qui voit l'adoption de moteurs Twin Spark, et des finitions plus cossues. La version berline à deux volumes et demi, l'Alfa 146 est également très appréciée. La première série de la gamme 145/146 est la dernière à utiliser les fameux moteurs boxer Alfa, développé pour l'Alfasud.

    L'année 1997 est celle de la résurrection d'Alfa Romeo avec le lancement de l'Alfa 156. Les qualités de l'Alfa 156 sont récompensées avec le titre de Voiture de l'Année 1998 et le modèle va relancer la marque. Ce modèle voit l'introduction de nouveautés mondiales comme la boîte de vitesses selespeed, une boîte semi-automatique, avec deux petites palettes derrière le volant pour passer les vitesses, comme sur une Formule 1 Ferrari, et d'un moteur diesel révolutionnaire avec l'utilisation d'une injection directe Common Rail, brevetté par Fiat et Magneti-Marelli. Sa qualité de fabrication est sans reproches et peut concurrencer directement les voitures allemandes BMW et Mercedes. L'Alfa 156 fait désormais référence en matière de tenue de route et de technologie avancée pour ses motorisations et son comportement routier.

    En 1998, la production de l'Alfa 164 s'arrête pour laisser la place au nouveau sommet de gamme, l'Alfa 166 qui reste en production jusqu'en décembre 2007. Les modèles sportifs Coupé et Spider ne sont pas oubliés avec les Alfa GTV et Spider.

    Le département course d'Alfa Romeo, suite à l'absorption dans le groupe Fiat, se réserve le domaine des compétitions Grand Tourisme, avec les pilotes italiens Alessandro Nannini, Nicola Larini, Gabriele Tarquini et Fabrizio Giovanardi. L'Alfa 156 remporte cinq victoires consécutives au Championnat ETCC qui mutera en WTCC, le titre constructeur et pilotes avec l'Alfa Romeo 156 Super 2000.

    Le XXI ème siècle [modifier]

    Le nouveau millénaire débute sous les meilleurs auspices pour Alfa Romeo. Le nouveau modèle l' Alfa 147 remporte le titre de Voiture de l'Année 2001. Cette même année la version sportive de l'Alfa 156, la 156 GTA, est commercialisée, dont une série réservée aux compétitions.

    La remplaçante de l'Alfa 156 sera présentée en début d'année 2005, l'Alfa 159, lancée au Salon de Genève.

    En 2003, la seconde série de la grande routière l'Alfa 166 est présentée, première et rare concurrente des berlines allemandes Audi, Mercedes-Benz et BMW, elle reste en fabrication jusqu'en décembre 2007. La même année un coupé dérivé de l'Alfa 156 voit le jour, l'Alfa Romeo GT. Les Coupé GTV et Spider adoptent le nouveau moteur 3,2 L V6 qui, avec leur excellente aérodynamique en font les routières Alfa Romeo les plus rapides atteignant 255 km/h sans limiteur de vitesse ni correcteur de stabilité.

    En fin d'année 2005, un nouveau coupé sportif est commercialisé, l'Alfa Romeo Brera, fruit d'une étude de style de Giorgetto Giugiaro, déjà auteur de la 159 dont elle dérive et de bien d'autres voitures. Présentée au Salon de Genève, elle remplace la Coupé GTV. En mars 2006, l'Alfa Romeo Spider (version spider de la Brera), dessinée par Pininfarina, est présentée au Salon de Genève.

    En octobre 2007, la série limitée à 500 exemplaires de la super sportive Alfa Romeo 8C Competizione est commercialisée[3]. Equipée d'un moteur de V8 4,7 litres d'origine Maserati développant 450 cv, propulsion arrière, elle peut atteindre 292 km/h et effectue le 0 à 100 km/h en seulement 4,2 secondes.

    En juin 2008, Alfa Romeo présente sa dernière petite, le projet ZAR 955 longtemps surnommée "Junior" qui se nomme en fait MiTo. Pour les passionnés français qui ignorent tout de la langue italienne et de ses subtilités, MiTo signifie "Mi" de Milano (pour Milan), sigle abrégé de la province, qui figure également sur les plaques d'immatriculation, là où elle a été conçue et "To" de Torino (pour Turin), là où elle est fabriquée[4] ou encore simplement parce que Alfa Romeo est un mythe et qu'il fallait le rappeler (Mito en italien signifie Mythe). La MiTo est équipée d'une vaste gamme de moteurs allant d'un petit 1,4 de 80 cv au même 1,4 16v de 155 cv en passant par un diesel Common Rail 1,6 de 120 cv. Dans le proche avenir un moteur de 230 cv est attendu.

    Alfa Romeo a promis que la remplaçante de l'Alfa 147 la future 149 sera prête en début d'année 2009. Elle subit quelques retards dûs à la priorité acordée à La MiTo et à la sortie de la nouvelle Lancia Delta. La grosse Alfa 169 devrait également voir le jour en 2009.

    Histoire du logo Alfa [modifier]

    Ecusson et logo Alfa Romeo

    Alfa Romeo possède la caractéristique, contrairement à quasiment tous les constructeurs automobiles, de n'avoir jamais changé radicalement de logo. En effet, depuis l'origine de la marque le logo a toujours été rond et divisé verticalement en deux avec à gauche la croix rouge sur fond blanc, symbole de la ville de Milan et à droite le fameux biscione, c'est à dire le serpent symbole des Visconti.

    Les seules changements ne concernent que le contour :

    • en 1910, il ne comporte que les mentions ALFA et MILANO divisées par deux noeuds de la Maison de Savoie en hommage au Royaume d'Italie, dont la famille "di Savoia" (Savoie) est à l'origine.
    • en 1918 : l'insertion du nom ROMEO, après le rachat de la marque par Nicola Romeo.
    • en 1925 : l'ajout d'une couronne de lauriers en souvenir de la victoire de l'Alfa Romeo P2, pilotée par Gastone Brilli-Peri, lorts du premier Championnat du Monde.
    • en 1946, après la victoire de la République d'Italie au référendum du 2 juin, les noeuds sont remplacés par des lignes ondulées.
    • en 1971, après la mise en service de l'usine Alfasud de Pomigliano d'Arco, l'indication MILANO est supprimée, tout comme les lignes ondulées et la couronne de lauriers. C'est le logo en vigueur de nos jours.

    Les effectifs Alfa Romeo [modifier]

    Lors de la création de la société en 1910, Alfa compte 250 salariés, puis 2 200 en 1919 durant la phase de reconstruction après la première guerre mondiale. Cet effectif se réduit à 1 200 en 1920 pendant la première crise économique. Avec l'amélioration de la conjoncture et le développement et la diversification de l'entreprise, les effetifs passèrent à 6 000 en 1937 et franchirent le cap des 8 000[5] durant la seconde guerre mondiale quand la production des moteurs d'avions devint prépondérante dans l'usine de Portello.

    Après sa destruction, sa reconstruction et la reprise de la production automobile des années 1950, avec la mise en service des chaînes de montage de l'Alfa Romeo 1900, les effectifs tombent à un peu plus de 6 000 salariés. Avec l'ouverture de l'usine de moteurs d'avions à Pomigliano et de voitures d'Arese, en 1982, on compte 30 000 salariés : quelques milliers à Milan Portello, 8 000 à Pomigliano d'Arco et 19 000 à Arese.

    La grave crise pétrolière des années 80 a pour conséquence de réduire les activités de l'usine d'Arese avec la baisse des effectifs ramenés à 16 000 en 1986 et à 9 500 en 1994. Actuellement, l'usine de Portello est démantelée, Arese n'occupe plus que 500 salariés en bureau d'études et Pomigliano d'Arco compte 6 000 salariés. C'est à Pomigliano que sont fabriquées tous les modèles de la marque à l'exception de la nouvelle MiTo. L'usine de Pomigliano a été fermée pendant trois mois de janvier à mars 2008 pour être entièrement restructurée et modernisée. Toutes les lignes sont hautement robotisées et le personnel a été formé aux nouvelles méthodes de travail.

    Lieux de fabrication en Italie [modifier]

    • Portello de Milan (1915-1985) Transfert progressif à Arese, le centre style étant le dernier service actif au Portello,
    • Pomigliano d'Arco (1939) ancien site de la division aviation,
    • Pomigliano d'Arco (1972) nouveau site industriel construit pour la fabrication de l'AlfaSud et qui est aujourd'hui le seul site de production actif d'Alfa Romeo,
    • Arese (1963-) transformé en 2000 par Fiat pour la production de véhicules avancés, type hybride, hydrogène et GNV. En 2008 seuls restent le musée et quelques services administratifs.

    L'usine d'Arese [modifier]

    L'usine Alfa Romeo d'Arese, mise en service au début des années 60, est la plus importante du constructeur Alfa Romeo.

    Icône de détail Article détaillé : Usine Alfa Romeo-Arese.

    Alfa Romeo à l'étranger [modifier]

    Brésil [modifier]

    Alfa Romeo a longtemps possédé une antenne au Brésil. Tout commence en 1952, lorsque le gouvernement brésilien veut lancer les bases de la construction automobile dans le pays avec en priorité les moyens de transport des marchandises, donc les camions. Après une première tentative avec le constructeur italien Isotta Fraschini en 1949 mais qui s'arrête en décembre 1951 à cause de la disparition de la marque, c'est Alfa Roméo qui est choisi pour assurer son remplacement.

    Le constructeur brésilien F.N.M., Fàbrica Nacional de Motores, obtint des licences de fabrication pour différents modèles de camions Alfa Roméo et débuta les fabrication en 1952. Plus de 15 000 véhicules seront produits jusqu'en 1960 dont un certain nombre de chassis pour autocars et autobus. Les produits FNM-Alfa Romeo obtiennent un franc succès dans ce pays qui est soumis au quasi monopole des importations de produits américains.

    C'est en 1961 que débute la fabrication de voitures de tourisme sous licence Alfa Romeo, dont la FNM 2000, version brésilienne de l'Alfa Romeo 2000 de 1958.

    En 1968 Alfa Romeo prend le contrôle de F.N.M. La fabrication des voitures se poursuivra jusqu'en 1988.

    En 1973, Alfa Roméo cède au Groupe Fiat SpA 43 % de la branche camions de F.N.M. qui est immédiatement intégrée dans Fiat V.I.. En 1986 le Groupe Fiat Holding SpA rachète la totalité du Groupe Alfa Romeo et récupère le solde de F.N.M., les divisions automobiles et camions. La fabrication de camions cesse en 1985 avant de reprendre sous le label Iveco en 2000 dans une toute nouvelle usine.

    L'Alfa Romeo 2300 reste en production jusqu'en fin de l'année 1988.

    Afrique du Sud [modifier]

    De 1974 à 1985, Alfa Romeo fabrique les modèles Giulia et Alfetta en Afrique du Sud dans une usine située à Brits petite ville à 50 km de Pretoria et à 100 km de Johannesburg.

    Thaïlande [modifier]

    De 2002 à 2004, du temps des accords commerciaux entre Fiat Auto SpA et GM, les Alfa Romeo 156 destinées aux marchés asiatiques avec conduite à droite et plus particulièrement à destination du Japon, furent assemblées, à la cadence de 20 voitures par jour en Thaïlande dans l'usine General Motors de Rayong à environ 120 km à l'Est de Bangkok.

    Musée Historique Alfa Romeo [modifier]

    Ce Musée a été très fortement voulu par le Président d'Alfa Romeo, Giuseppe Luraghi. Il est situé dans un bâtiment spécialement construit à cet effet, tout près de l'ancienne usine d'Arese. Comprenant six étages, il abrite plus de 100 modèles. Il comprend quatre centres d'intérêt pour la visite :

    • une section intégralement dédiée aux modèles fabriqués entre 1910 et aujourd'hui.
    • une section réservée aux études de style et aux dream-cars,
    • une section pour l'aéronautique,
    • une section qui recueille les modèles réduits et les trophées rapportés après 90 ans de compétitions.

    Le Musée est ouvert au public du lundi au vendredi, de 9:00 heures à 12:30 heures et de 14:00 heures à 16:30 heures. La visite est gratuite.

    Curiosités [modifier]

    Quadrifoglio Oro d'une Alfa 33

    Le trèfle Quadrifoglio Verde, ou encore Q-V, à quatre feuilles vert est employé pour symboliser les modèles les plus performants.

    Plus rares, les trèfles en Or, Quadrifoglio Oro étaient destinés aux modèles plus luxueux ou équipés (Alfa 33 QO, Alfetta QO…).

    Liste des modèles [modifier]

    Modèles historiques [modifier]

    Une Alfa Romeo 6C de 1930

    Modèles [modifier]

    Classement chronologique de sortie des modèles (entre parenthèses sont indiquées les dates de fabrication)

    Modèles à venir :


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  • Présentation de la (Alfa Romeo GT)

     

    Alfa Romeo GT
    Alfa Romeo GT
    Constructeur : Alfa Romeo
    Classe Coupé 5 places
    Carrosseries Coupé Sport 5 places
    Vitesse maximale 200 à 243 km/h
    Accélération 0 à 100 km/h en 6,7 à 10,6 s
    Consommation 6,7 à 12.4 ℓ/100 km
    Émission de CO2 165 à 295 g/km
    Transmission Traction
    Dimensions
    Longueur 4 489 mm
    Largeur 1 763 mm
    Hauteur 1 355 à 1 366 mm
    Poids 1 290 à 1 410 kg


    L'Alfa Romeo GT est un coupé sport produit par la marque italienne Alfa Romeo depuis 2004. Dans la gamme du constructeur, elle reprend le style de la face avant et la quasi-intégralité du tableau de bord de la berline compacte Alfa Romeo 147 mais il s'agit d'un dérivé de la berline familiale Alfa Romeo 156, ce qui lui confère une longueur relativement importante pour un coupé.

    De fait, elle est clairement présentée comme un vrai véhicule 5 places et non un 2+2, à l'inverse du coupé GTV, qu'elle n'a ainsi pas remplacé (son véritable successeur étant en fait la Brera). Son côté "familiale" est en outre accentué par la présence d'un grand coffre (pour la catégorie) dont l'ouverture se fait par un hayon.

    Ses principales concurrentes sont les Peugeot 406 Coupé (produit jusqu'en 2004) et Peugeot 407 Coupé, la BMW série 3 Coupé et l'Audi A5. Elle leur oppose, entre autres, un très bon rapport qualité/prix, un équipement fort complet et un design à la fois élégant et sportif.

    Motorisation 

    • Twin Spark 1.8
      • Cylindrée : 1 747 cm³
      • 4 cylindres en ligne
      • Puissance : 140 ch (103 kW) à 6 500 tr/min
      • Couple : 163 Nm à 3 900 tr/min
      • Boîte de vitesses à 5 rapports
    • 2.0 JTS
      • Cylindrée : 1 970 cm³
      • 4 cylindres en ligne
      • Puissance : 165 ch (122 kW) à 6 400 tr/min
      • Couple : 206 Nm à 3 250 tr/min
      • Boîte de vitesses à 5 rapports (manuelle ou boite séquentielle robotisée nommée "Selespeed")
    • V6 3.2 (dernière voiture à disposer du moteur "Arese" avec la 166 ; production de ce moteur arrêtée à l'été 2007)
      • Cylindrée : 3 179 cm³
      • 6 cylindres en V
      • Puissance : 240 ch (176 kW) à 6 200 tr/min
      • Couple : 30,6 mkg (300 Nm) à 4 800 tr/min
      • Boîte de vitesses à 6 rapports
    • Diesel 1.9 JTDm
      • Cylindrée : 1 910 cm³
      • 4 cylindres en ligne
      • Puissance : 150 ch (110 kW) à 4 000 tr/min
      • Couple : 305 Nm à 2 000 tr/min
      • Boîte de vitesses à 6 rapports
      • Dispositif Q2 (différentiel autobloquant type Torsen) en option
    • Diesel 1.9 JTDm
      • Cylindrée : 1 910 cm³
      • 4 cylindres en ligne
      • Puissance : 170 ch (125 kW) à 3 750 tr/min
      • Couple : 330 Nm à 2 000 tr/min
      • Boîte de vitesses à 6 rapports
      • Dispositif Q2 (différentiel autobloquant type Torsen) de série

     


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  • Présentation de la (Alfa Romeo Brera)

    Alfa Romeo Brera
    Alfa Romeo Brera
    Constructeur : Alfa Romeo
    Années de production 2005 -
    Classe Coupé 2+2
    Carrosseries 2 portes, 4 places
    Performances
    Motorisations Essence 4 ou 6 cyl.
    Diesel 5 cyl.
    Puissance (ch) 185 à 260 ch
    Couple 230 à 400 Nm
    Dimensions
    Longueur 4 410 mm
    Largeur 1 828 mm
    Hauteur 1 422 mm
    Poids 1 470 à 1680 kg



    L'Alfa Romeo Brera est un coupé sportif de la marque automobile italienne Alfa Romeo. Cette Alfa Romeo est un coupé 2+2, 3 portes mis en vente sur le marché depuis 2005 qui se décline également en version Spider (Cabriolet) depuis 2006. Elle a par ailleurs été élue plus belle voiture de l'année 2006.

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    Concept 

    Concept Car Alfa Romeo Brera

    L'Alfa Romeo Brera est à l'origine apparu comme un Concept Car à l'exposition automobile de Genève de 2002. Il a été conçu par Giorgetto Giugiaro chez Italdesign Giugiaro. La version concept a été actionnée avec le moteur de Maserati V8 développant autour de 400 ch. La Brera a été largement acclamée, et des plans de production ont été plus tard annoncés pour 2005.

    Série 

    L'Alfa Romeo Brera sous sa forme de série a été présentée pour la première fois au Salon de l'Automobile de Genève 2005. Cette version a conservé de nombreux traits esthétiques du concept mais a été diminué en taille. Certains détails confirment la vocation sportive de ce nouveau coupé Alfa Romeo, comme la double sortie d'échappement chromée ou encore les triples optiques de phares avant.

    Les motorisations essence de la Brera sont également au service de la sportivité avec une version de base 2.2 L JTS de 185 ch (traction uniquement), jusqu'à une version plus poussée : le V6 3.2L de 260 ch disponible en traction simple ou avec la transmission intégrale Q4 (boite manuelle ou automatique "Qtronic"). Une motorisation diesel est également disponible, il s'agit d'un 5 cylindres de 2.4 L développant 210 ch (200 ch à sa sortie) disponible en traction seulement (boite manuelle ou automatique "Qtronic").

    Alfa Romeo Brera Coupé



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  • Alfa Romeo 166

    Alfa Romeo 166
    Alfa Romeo 166
    Constructeur : Alfa Romeo
    Classe Grande routiére
    Carrosseries Berline 4 portes
    Performances
    Motorisations Essence (2,0l à 3,2l) ou Diesel (2,4l)
    Puissance (ch) 140 à 240 cv ch
    Émission de CO2 201 à 310[1] g/km
    Transmission Traction avant
    Dimensions
    Longueur 4 720 mm
    Largeur 1 810 mm
    Hauteur 1 416 mm
    Poids 1 420 à 1 510 kg
    Chronologie des modèles (1998 - 2007)
    Alfa Romeo 164
    Alfa Romeo 169

    L'Alfa Romeo 166 est une voiture haut de gamme du constructeur italien Alfa Romeo, qui succéda à la 164 mais reposant sur la plate-forme commune avec la Lancia Kappa avec une carrosserie entièrement redessinée.

    Présentée en 1998, elle apporte un niveau de finition et d'équipement supérieur qui manquait à la 164 pour être une vraie voiture haut de gamme.

    L’équipement comporte, selon les modèles : régulateur de vitesses, 4 vitres électriques, toit ouvrant, alarme, télécommande, boîte 5 ou 6 rapports ou automatique ; ABS, antipatinage, phares au xénon, sellerie en cuir, sièges électriques et chauffants à mémoire, climatisation automatique, radio CD avec écran commun de l’ordinateur de bord et GPS cartographique, jantes alu 16" et 17", rétroviseurs rabattables électriques, etc.


    L'Alfa Romeo 166 sera déclinée en deux séries :

    Sommaire

    [masquer]

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    1ère série 1998-2003 [modifier]

    Reposant sur la plate forme commune de la Lancia Kappa, cette nouvelle Alfa Roméo s'attaque directement aux grosses berlines allemandes : BMW Série 5, Mercedes-Benz Classe E, Audi A6, ainsi qu'aux Jaguar S-Type et Saab 9-5.

    Son dessin est l'œuvre du "Centro Stile Alfa Romeo" ; on peut le qualifier de Low Style en raison du profil très bas de l'avant de la carrosserie.

    La voiture possède un fort caractère sportif avec une ligne en coin débouchant, comme souvent chez le constructeur milanais sur un coffre assez volumineux. Le dessin est harmonieux avec des lignes tendues mais aussi des raccords très arrondis.

    Elle est équipée, dès l'origine, d'un vaste choix de motorisations à quatre, cinq ou six cylindres, disposant d'une cylindrée allant de deux à trois litres et des puissances de 155 à 226 cv pour les moteurs essence et 136 cv pour le turbodiesel 2,4 litres 5 cylindres common rail.

    La vaste gamme des moteurs essence comprend : 2.0 Twin Spark, 2.0 V6 turbo avec overboost et les fameux V6 Alfa Romeo (Busso) en 2,5 et 3 litres.

    Les versions avec boîte de vitesses automatiques sont disponibles sur les modèles 2.5 V6 24V et 3.0 V6 24V.

     

    Caractéristiques techniques [modifier]

    Modèle Cylindrée Puissance kW / cv Couple Nm Vitesse km/h Accélération 0–100 km/h
    2.0 T. Spark 1.970 cm³ 114 kW / 155 CV @6400 t/mn 187 Nm @2800 t/mn 213 9,6 sec
    2.5 V6 24V 2.492 cm³ 140 kW / 190 CV @6200 t/mn 222 Nm @5000 t/mn 225 8,4 sec
    2.5 V6 24V BV Auto 2.492 cm³ 140 kW / 190 CV @6200 t/mn 222 Nm @5000 t/mn 220 9,5 sec
    2.0 V6 TB 1.996 cm³ 151 kW / 205 CV @6000 t/mn 285 Nm @2500 t/mn 237 8,1 sec
    3.0 V6 24V 2.959 cm³ 166 kW / 226 CV @6200 t/mn 275 Nm @5000 t/mn 243 7,9 sec
    3.0 V6 24V BV Auto 2.959 cm³ 166 kW / 226 CV @6200 t/mn 275 Nm @5000 t/mn 237 8,5 sec
    2.4 JTD 2.387 cm³ 100 kW / 136 CV @4000 t/mn 304 Nm @2000 t/mn 202 9,9 sec

    2ème Série 2004-2007 [modifier]

    Alfa Romeo 166 2ème série

    La seconde série de l'Alfa Romeo 166 est lancée en septembre 2003 à l'occasion du Salon de Franckort, elle sera commercialisée immédiatement. Cette seconde série se distingue essentiellement par de sérieuses modifications de la partie avant de la voiture, mais aussi sur ses motorisations et détails de finition.


    Toute la face avant est entièrement revue en incorporant toujours la calandre typique Alfa Roméo de plus grande taille et des phares de plus grandes dimensions qui, passant aux ampoules "Bi-Xénon" lui procurent un doublement du niveau d'éclairement. Cette intervention confère à la voiture un caractère encore plus dynamique. Le reste de la carrosserie ne bénéficiera que de retouches mineures.


    Le confort des passagers a été revu et les jantes de 16, 17 ou 18 pouces contribuent à donner ce caractère si particulier aux modèles Alfa, tenue de route et plaisir de conduire.

    L’habitacle est toujours très accueillant et lumineux, tous les matériaux employés sont de très haute qualité. La finition Luxe dispose d'un revêtement cuir pleine fleur y compris sur le tableau de bord et recouvre l'ensemble des portes.

    Toutes les commandes de l'auto radio CD hi-fi sont dédoublées sur le volant. L'ordinateur de bord et le GPS sont affichables sur l'écran de sept pouces situé sur la console centrale.

    Alfa Romeo 166 2ème série

    Avec cette seconde série l'Alfa Romeo 166 se dote du nouveau moteur diesel Common Rail Multijet 2.4 JTD M-Jet 20V de 175 cv à 4.000 t/mn, qui passera plus tard à 185 cv, avec un couple de 385 Nm à 2000 t/mn. Ce moteur diesel cinq cylindres en ligne développe des caractéristiques de puissance et de couple extraordinaires pour une consommation et un rejet de pollution les plus faibles jamais constatés sur des moteurs de cette classe.

    Les version automatiques disposent de la nouvelle boîte de vitesses Sportronic autoadaptable qui reconnait automatiquement le style de conduite et adopte les changements de vitesse en fonction. En optant pour la position Sport, cette boîte peut être utilisée comme une boîte séquentielle. La boîte manuelle est dotée de 6 rapports.

    La grande nouveauté mécanique réside dans l'adoption du moteur "3.2 V6 24V", dernière évolution du fameux "V6 Alfa Roméo Busso" porté à 3.179 cm3. Ce moteur sera d'ailleurs le dernier à être intégralement étudié et développé dans le centre d'Arese. Il développe une puissance de 240 cv à 6.200 t/mn et dispose d'un couple de 289 Nm à 4.800 t/mn.

    En raison de la mise en application des normes Euro 4, les moteurs essence 2.5 V6 et 3.0 V6 Sportronic, puis le 2.0 T.Spark et diesel 2.4 JTD 10V ne seront plus commercialisés. Seuls les moteurs essence 3.2 V6 24V de 240 cv et le diesel 2.4 JTD M-JET 20V de 185 cv resteront au catalogue jusqu'à la disparition du modèle en décembre 2007.

    Caractéristiques techniques [modifier]

    La versione "Sportronic" avec boîte automatique et commandes radio hi-fi au volant
    Modèle Cylindrée Puissance kW / cv Couple Nm Vitesse km/h Accélération 0–100 km/h
    2.0 T. Spark 1.970 cm³ 110 kW / 150 CV @6300 t/mn 181 Nm @3800 t/mn 211 9,8 sec
    2.5 V6 24V 2.492 cm³ 138 kW / 188 CV @6300 t/mn 221 Nm @5000 t/mn 225 8,4 sec
    3.0 V6 24V Sportronic 2.959 cm³ 162 kW / 220 CV @6300 t/mn 265 Nm @5000 t/mn 236 8,6 sec
    3.2 V6 24V 3.179 cm³ 176,5 kW / 240 CV @6200 t/mn 289 Nm @4800 t/mn 245 7,4 sec
    2.4 JTD 10V 2.387 cm³ 110 kW / 150 CV @4000 t/mn 305 Nm @1800 t/mn 210 9,9 sec
    2.4 JTD M-JET 20V 2.387 cm³ 129 kW / 175 CV @4000 t/mn 385 Nm @2000 t/mn 222 8,9 sec
    2.4 JTD M-JET 20V Sportronic 2.387 cm³ 129 kW / 175 CV @4000 t/mn 330 Nm @1750 t/mn 218 8,9 sec
    2.4 JTD M-JET 20V 2.387 cm³ 136 kW / 185 CV @4000 t/mn 385 Nm @2000 t/mn 222 8,9 sec
    I.C.S. Integrated Control System

    La nouvelle Alfa Romeo 166 est équipée du système de freinage à double circuit intégré avec ABS et répartition du freinage entre les roues avant et arrière EBD, ainsi que du contrôle de la stabilité du véhicule VDC et de l'ASR.

    Les suspensions font appels à un système raffiné et technologiquement avancé, avec le train avant sur des quadrilatères hauts et l'arrière en multi bras. La raideur tortionnele de la carrosserie très élevée confère au modèle des qualités dynamiques inégalées qui assurent une tenue de route remarquable et une sécurité active insoupçonnée.

    La sécurité passive est garantie par le système anti-incendie "FPS" (Fire Prevention System) qui coupe l'alimentation de carburant en cas de choc, les doubles airbags frontaux full size, les airbags latéraux avant et les headbag. Avec les barres anti-intrusion dans les portières et les équipements intérieurs à absorption d'énergie, la protection des passagers contre tout risque de choc latéral est maximale.

     

    Fin de production [modifier]

    C'est en décembre 2007 que l'Alfa Romeo 166 quitte la scène sans que sa remplaçante n'ait encore été présentée. Ce sera la nouvelle Alfa Romeo 169, probablement basée sur une plateforme Maserati Quattroporte S qui devrait lui succéder à partir de 2010, si aucun évènement ne vient enrayer ce projet.

    Cette fin de production en Italie ne veut pas dire la fin de la 166. En effet, début octobre 2008, l'Alfa Romeo 166 est réapparue en Chine, chez le constructeur Guangzhou, avec qui Fiat Automobiles Group discute depuis des mois pour une coopération stratégique locale. Fiat aurait cédé à Guangzhou la licence et la ligne de fabrication de l'Alfa 166, pour une production locale.

     


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  • Présentation de la (Alfa Romeo 159)

    Alfa Romeo 159
    Alfa Romeo 159
    Constructeur : Alfa Romeo
    Classe Familiale / Intermédiaire
    Carrosseries Berline 4 portes ou break
    Performances
    Motorisations Essence :
    4 cyl. 1.8 MPI
    4 cyl. 1.9 JTS
    4 cyl. 2.2 JTS
    6 cyl. 3.2 JTS
    Diesel :
    4 cyl. 1.9 JTDM
    5 cyl. 2.4 JTDM
    Cylindrée 1 796 à 3 195 cm³
    Puissance (ch) 120 à 260 ch
    Puissance (kW) 88 à 191 kW
    Couple 175 à 400 Nm
    Vitesse maximale 193 à 250 km/h
    Accélération 0 à 100 km/h en 7,1 à 10,9 s
    Consommation 5,9 à 12,2 ℓ/100 km
    Émission de CO2 157 à 288 g/km
    Transmission Traction ou intégrale
    BVM à 5 vitesses
    BV séquentielle à 6 rapports
    BVA à 6 rapports
    Dimensions
    Longueur 4 660 mm
    Largeur 1 828 mm
    Hauteur 1 417 à 1 422 mm
    Empattement 2 700 mm
    Coffre 405 à 1 235 dm³
    Poids 1 385 à 1 695 kg


    Logo de Alfa Romeo

    L'Alfa Romeo 159 est une automobile fabriquée par le constructeur italien Alfa Romeo, filiale du groupe Fiat Automobiles. Le style extérieur a été réalisé par Giorgetto Giugiaro en collaboration avec le Centro Stile Alfa Romeo[1].

    La 159 a été conçue à l'époque où Fiat et General Motors entretenaient des relations financières et technologiques (2000-2005). Le moteur 6 cylindres provient d'une base de Holden en Australie mais a été retravaillé chez Alfa Romeo en Italie pour le haut-moteur. Les 4 cylindres diesels sont d'origine FIAT, tandis que 4 cylindres essence, d'origine GM, ont été largement retravaillés par Alfa Romeo, à l'exception du 1.8 MPI.

    Les diesels sont tous équipés d'un filtre à particules de série.

    Les sièges avant sont dotés d'un dispositif qui, en cas de choc arrière, rapproche les appuie-tête de la nuque des occupants.

    En 2005 on note le lancement du break 159 aussi élégant que la berline.

    L'Alfa 159 se caractérise par une ligne et une finition traduisant un positionnement sportif dans la catégorie des berlines familiales, avec sa face avant très agressive, similaire à celle du coupé Brera. Les suspensions comportent des quadrilatères « hauts » à l'avant et un train arrière multibras. Par rapport à la précédente Alfa Romeo 156 l'Alfa 159 a vu ses dimensions évoluer considérablement : longueur 4.66 m (+ 22cm), largeur 1.83 m (+7 cm). Tout celà afin de respecter les nouvelles normes de crash test. Le poids de la voiture accuse également une augmentation de presque 200 kg, ce qui pénalise les valeurs de reprise et surtout la consommation. Ceci est compensé pour les moteurs à essence par l'abandon des motorisations Twin Spark. La qualité perçue de la voiture se trouve par contre très nettement améliorée par rapport à la 156.

    La résistance à la torsion de la caisse atteint la valeur de 180.000 daNm/grad[réf. nécessaire]. La conception de sa structure et ses équipements de sécurité lui ont permis d'obtenir 5 étoiles au crash test EuroNCAP.

    Motorisations 

    L'Alfa Roméo 159 dispose, depuis son lancement de sept motorisations, quatre essence et quatre diesels.

    • Versions Essence
      • 1.8 MPI, 103 kW / 140 ch, 4 cylindres en ligne.
      • 1.9 JTS, 118 kW / 160 ch, 4 cylindres en ligne à injection directe.
      • 2.2 JTS, 136 kW / 185 ch, 4 cylindres en ligne à injection directe.
      • 3.2 V6 JTS, 191 kW / 260 ch, 6 cylindres en V 60°, injection directe, transmission intégrale Q4 (de série, puis en option à partir de 2008).

    Tous les blocs moteurs essence sont en alliage d'aluminium, et équipés d'une injection directe d'essence et d'un variateur de phase à l'admission et à l'échappement, à l'exception du 1.8 MPI[2]. Les ingénieurs Alfa Roméo ont travaillé sur ces moteurs pour tenter de reproduire, avec plus ou moins de succès la sonorité typique des moteurs Alfa, en particulier celle du V6 dit Arese.

    Le 3.2 V6 fait partie des nouveautés GM-Fiat dont le développement a débuté en 1999. De profondes modifications ont été apportées par les ingénieurs Alfa Roméo. La fabrication spécifique est assurée dans l'usine Holden de Port Melbourne, en Australie.

    Depuis octobre 2006 une version 2.2 JTS avec boîte robotisée M32 MTA Selespeed est disponible.

     

    • Versions Diesel
      • 1.9 JTDm 8v (120 CV) boite manuelle 6 rapports
      • 1.9 JTDm 16v (150 CV) boite manuelle ou automatique 6 rapports
      • 2.4 JTDm 20v (200 CV) boite automatique 6 rapports
      • 2.4 JTDm 20v (210 CV) boite manuelle 6 rapports, transmission intégrale Q4 en option

    Il s'agit des moteurs diesel traditionnels du groupe Fiat, à bloc fonte. Ce sont des évolutions des moteurs introduits dans la 156, modèle précédant la 159.

    A noter que de nouveaux moteurs vont être présentés au prochain salon de Genève: Le nouveau 2.0 JTDm développant 170ch visant à remplacer le 1.9 JTDm 150ch en affichant notamment des performances accrues en comparaison au 1.9JTDm 150ch affichant 218 km/h en vitesse de pointe, 8,8 secondes pour passer de 0 à 100 km/h et un couple de 360Nm à 1750 tr/min offrant donc de meilleures reprises en comparaison au 1.9 JTDm 150ch. Le 2.0 JTDm verra ses consommations baisser par rapport au 1.9 JTDm 150ch (5,4 l/100 km en cycle mixte, et même 4,4 l/100 en cycle extra-urbain ainsi que 136 et 142 g/km. Un nouveau bloc essence fera également son apparition un 4-cylindres turbo de 1.742 cm3 à injection directe développant la bagatelle de 200 ch et prendra l'appellation 1750 TBI en référence aux modèles à succès de la marque dans les années 60 et 70 (parmi lesquelles les inoubliables 1750 Berlina et GTV 1750). Ce tout nouveau moteur profitera des toutes dernières évolutions technologiques du groupe parmi lesquelles un double variateur de phase continu, turbocompresseur, ainsi qu'un système de contrôle révolutionnaire dénommé Scavenging qui permet de maximiser le couple aux très bas régimes en garantissant une réponse exceptionnelle du moteur. Il en résulte des prestations comparables à celles d'un moteur de 3.000 cm3 mais avec des consommations réduites (8,1 l/100 en cycle mixte et des émissions de CO2 de 189 g/km). Les performances annoncées sont une vitesse de pointe de 235 km/h, le 0 à 100 en 7,7 secondes et 320 Nm de couple disponible à 1400 tr/min. Ces deux moteurs seront également disponible sur le coupé Brera et le cabriolet Spider.


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