• Renault Scénic

     

    Renault Scénic

    Le Renault Scénic (appelé à ses débuts Mégane Scénic) de première génération est une des premières voitures de la famille des monospaces compacts (après les Fiat Multipla en 1956-1965, les Mitsubishi Space Wagon sorti en 1983 et Space Runner sorti en 1991). Nettement plus petit que son grand frère, l'Espace construit par Matra, le Scénic repose sur la plate-forme technique de la Mégane berline de 1995 dont il reprend le style. Plus haut que les autres véhicules de même gabarit, il propose trois places indépendantes à l'arrière. Il est nommé Voiture européenne de l'année 1997.

    Malgré des prix plus élevés que la berline, le succès est immédiat et dépasse les prévisions du constructeur, qui est obligé d'augmenter sa capacité de production. La Scénic permet à Renault de sortir d’une période de crise financière et de préparer sereinement la fusion avec Nissan.

    Le Scénic de première génération fut restylé en 1999, puis remplacé en 2003 par un modèle dérivé de la deuxième génération de Mégane.

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    Scénic I (1996 - 2003) 

    Scénic 1re génération
    Scénic 1re génération

    Cette version initiale du Scénic a été produite sur cette période à 2,8 millions d'exemplaires.

    Motorisations [modifier]

    Le Scénic 1re génération était proposé sous plusieurs motorisations de sa date de sortie à son restylage de 1999 :

    • Essence 1,4 75 ch
    • Essence 1,4 16v 95 ch
    • Essence 1,6 90 ch
    • Essence 1,6 16v 110 ch
    • Essence 1,8 16v 118 ch
    • Essence 2,0 115 ch
    • Essence 2,0 16v 140 ch
    • Diesel 1,9 D 65 ch
    • Diesel 1,9 dT 95 ch
    • Diesel 1.9 dTi 80 ch
    • Diesel 1,9 dTi 100 ch
    • Diesel 1,9 dCi 105 ch

    Versions en BVA (Boite de Vitesses Automatique)

    • Essence 1,6 16v 110 ch
    • Essence 2,0 110 ch
    • Diesel 1,9 dCi 105 ch

    Équipements et finitions [modifier]

    Scénic 1re génération restylé
    Scénic 1re génération restylé

    Le Scénic 1re génération a été présenté en plusieurs finitions :

    • RTA
    • RTE
    • RXE
    • RXT
    • RXI
    • Aïda
    • Aigle
    • Air
    • Alizé
    • Authentique
    • Carminat
    • Dynamique
    • Egeus
    • Expression
    • Fairway
    • Fidji
    • Kaleido
    • Latitude
    • Mer du Nord (en Belgique)
    • Sportway
    • Privilège

    Scénic RX4 (2000 - 2003) [modifier]

    Scénic RX4
    Scénic RX4

    Renault a sorti un modèle avec des propriétés tous chemins : le Scénic RX4.

    Le RX4 a été le premier SUV réalisé sur une base de monospace. Il permet aux familles de s’aventurer hors des routes goudronnées sans prendre trop de risques grâce à la garde au sol surélevée et aux pneus prévus pour un usage mixte goudron/terre, mais ce n'est pas un réel 4x4 de franchissement.

    Il a été commercialisée en avril 2000 en 2.0 16V, puis en DCi à partir de septembre 2000. Le scénic1 RX4 n'ayant pas eu le succès escompté, le Scénic II Rx4 n'est pas sorti. Fin de production : décembre 2003.

    Les modifications apportées n'ont été qu'extérieure : il a été rehaussée de 12 cm et dispose de mini pare-buffles et boucliers, d'ailes élargies et de grandes protections latérales en matériaux composites. A l’arrière, il abandonne le hayon pour une demi-porte à charnières et une lunette arrière ouvrante. La roue de secours est arrimée sur ce hayon. Sur la version Pack, elle est protégée par un cache-roue.

    Côté mécanique, la suspension avant a été renforcée. Le train arrière à barres de torsion a été remplacé par des bras à ressorts et des amortisseurs, fixés sur un berceau galvanisé logé à la place de l'habituelle roue de secours. Ce berceau accueille également les composants spécifique au RX4 : viscocoupleur, pont arrière et transmissions.

     

    • 2 motorisations disponibles :
      • Essence 2.0 16v 140 ch
      • Diesel 1.9 dCi 105 ch
    • Caractéristique spécifique au RX4 :
      • transmission aux 4 roues semi-permanente par viscocoupleur,
      • 5 vitesses sans boîte de transfert, le rapport de la première est légérement plus bas ;
      • longueur : 4,44 m ; coffre de 410 à 1800 litres.
      • ajout de poids : +175kg - poids à vide : 1 535kg
      • pneumatique : 215 / 65 R 16
    • Plusieurs finitions étaient présentées :
      • Aigle
      • Dynamique
      • Privilège
      • Expression
      • Sport Way
    • Série limitée :
      • Scénic RX4 Salomon, dévoilé à l'occasion du Salon du 4X4 de Val d'Isère et commercialisé en septembre 2001.
      • Sport Way, commercialisé en mars 2002 (jantes allaiges, 2 toits ouvrants, du orange...

    Scénic II (2003 - 2008), restylé en 2006 [modifier]

    Renault Scénic II
    Renault Scénic II
    Constructeur : Renault
    Carrosseries Monospace
    Performances
    Motorisations Essence/Diesel/Diesel FAP
    Émission de CO2 152 à 224 [1] g/km
    Transmission BVM/BVA
    Dimensions
    Longueur 4259 / 4493 mm
    Largeur 1810 mm
    Hauteur 1620 mm
    Chronologie des modèles (2003 - 2009)
    Scénic I
    Scénic I
    Scénic I
    Scénic III
    Scénic III
    Scénic III

    Carrosseries [modifier]

    Scénic classique
    Grand Scénic

    Il existe deux types de carrosserie :

    • Le Scénic proprement dit, possède 5 places ;
    • Le Grand Scénic possède 3 rangées de sièges et 7 places.
      • À partir de septembre 2006, apparait le Grand Scénic 5 places, aux côtés de la 7 places qui reste au catalogue.

    Couleurs [modifier]

    15 coloris sont disponibles au catalogue du Nouveau Scénic (Septembre 2006 →...). Les teintes opaques vernies (OV, ref) sont disponibles en série. Les teintes Nacrée vernies (NV, ref), Métallisées vernies (MV, ref) et à effets (TE, ref) sont en option :

    • Blanc Glacier (OV, 369)
    • Bleu Roy (OV, 460)
    • Rouge Vif (OV, 727)
    • Rouge de Feu (TE, B76)
    • Vert Goyave (TE, DNE)
    • Gris Platine (TE, D69)
    • Gris Acier (TE, 266)
    • Gris Eclipse (TE, B66)
    • Gris Shetland
    • Noir Nacré (NV, 676)
    • Bleu Crépuscule (TE, 472)
    • Bleu Iceberg (TE, RNK)
    • Bleu Orage (TE, D47)
    • Bleu Extrême (TE, RNA)
    • Beige Poivre (TE, D11)
    • Gris Beige (TE, C66)

    Motorisations [modifier]

    Le Scénic est disponible selon 10 motorisations :

    • Essence 1,4 16v 100 ch
    • Essence 1,6 16v 110 ch
    • Essence 2,0 16v 135 ch
    • Essence 2,0 16v Turbo 165 ch
    • Diesel 1,5 dCi 80 ch (puis 86 ch)
    • Diesel 1,5 dCi 100 ch (puis 106 ch)
    • Diesel 1,9 dCi 120 ch (puis 125ch, puis 130 ch)
    • Diesel 2,0 dCi 150 ch

    Versions en BVA

    • Essence 1,6 16v 110 ch
    • Essence 2,0 16v 135 ch
    • Diesel 1,9 dCi 130 ch (4 vitesses)
    • Diesel 2,0 dCi 150 ch (6 vitesses à partir d'octobre 2006)

    Niveaux d'équipement Scénic II (2003-2006) [modifier]

    Il existe trois niveaux d'équipements :

    • Pack : version de base ;
    • Confort : version incluant l'équipement Pack ;
    • Luxe : version complète incluant l'équipement confort plus de nombreux gadgets.

    En parallèle, plusieurs ambiances sont proposées :

    • Authentique
    • Expression
    • Dynamique
    • Privilège

    Naturellement, l'ensemble des combinaisons motorisation-ambiance-équipements n'est pas disponible à la vente : impossible de choisir une ambiance Privilège sans un niveau d'équipement Luxe, par exemple.

    Niveaux d'équipements de Nouveau Scénic II (depuis 2006) [modifier]

    5 niveaux de finition sont disponibles ; par niveau croissant d'équipements :

    • Emotion
    • Latitude
    • Carminat
    • Exception
    • Jade

    Scénic Conquest (2007 - 2009) [modifier]

    Scenic Conquest

    Présenté au salon de Genève 2007, le Scénic Conquest est une déclinaison originale du Scénic. A la manière de son prédécesseur le Scénic RX4, le Conquest présente un look "baroudeur", avec des barres de toit chromées, des extensions d’ailes et des boucliers noirs. Par contre, il n'a pas de transmission 4x4 mais bénéficie simplement de réglages d'amortissement spécifiques. Sa production est stopée en 2009. Elle sera remplacée par un nouveau modèle basé sur le Scénic III "normal".

    Scénic III: Troisième génération (2009 - ) 

    Renault Scénic III
    Renault Scénic III
    Constructeur : Renault
    Classe Monospace compact
    Performances
    Motorisations Essence 1.4 TCE ;1.6 16v ;2.0 16v

    Diesel 1.5 dCi ; 1.9 dCi ;2.0 dCi

    Puissance (ch) 85 à 160 ch
    Puissance (kW) 63 à 118 kW
    Couple 151 à 380 Nm
    Vitesse maximale 165 à 205 km/h
    Accélération 0 à 100 km/h en 9,1 à 11,7 s
    Émission de CO2 130 à 184 g/km
    Transmission Boite manuelle à 6 vitesses et boite automatique 6 vitesses
    Chronologie des modèles (2009 -)
    Renault Scénic II
    Renault Scénic II
    Renault Scénic II


    La troisième génération du Scénic a été présenté au Salon international de l'automobile de Genève de 2009 en mars 2009, en même temps que la version break de la Mégane , pour une commercialisation qui interviendra courant 2009.

    Comme la Mégane, le Scénic en est à sa 3e génération. Et lui aussi a décidé de remiser ses lignes alambiquées au profit de formes douces et rondes, bien dans le moule des dernières production du Losange (Laguna, Mégane, Twingo...). Sa face avant reprend ainsi le langage stylistique de la Mégane avec ses optiques remontant loin sur les ailes. Très consensuel, le profil, quant à lui, ne fait pas de vague. Seule originalité, le dessin en "virgule" des imposants feux arrière, à la fois horizontaux et verticaux. Le Scénic III affiche en revanche une personnalité bien différenciée entre ses deux versions, cinq places (4,34m) et sept places (4,56m). Pour rappel, un grand Citroën C4 Picasso mesure 4,59 m. A bord, on note une montée en gamme dans les matériaux et leurs assemblages, alors que la modularité, bien que déjà très poussée, progresse encore. Le GPS, disponible en option, est par exemple parfaitement intégré au tableau de bord, tandis que la profonde boîte à gant est pour sa part entièrement réfrigérée. A retenir également, l'arrivée d'une caméra de recul avec guidage. Quant au volume du coffre, il atteint désormais 522 litres pour le Scénic et 752 litres pour le Grand Scénic en version 5 places. Le monospace compact de la marque au losange pourra par ailleurs compter, à terme, sur d'inédites motorisations, telles que le très attendu 1.6 dCi 130 ch, qui remplacera le vieillissant 1.9 dCi 130 ch. En essence le nouveau 1.4 TCe 130 ch est la plus moderne des mécaniques au programme. Face aux nouveaux C3 et C4 Picasso, mais aussi aux outsiders Kia Soul ou Peugeot 3008, le nouveau monospace compact Renault aura fort à faire pour récupérer son rang de leader du marché.

    Renault Grand Scénic III
    Arrière du Grand Scénic III

     


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  • Renault Safrane

     

    Renault Safrane
    Renault Safrane
    Constructeur : Renault
    Production totale 690 000 exemplaires
    Classe routière
    Carrosseries 5 portes uniquement
    Performances
    Motorisations -
    Transmission Traction
    Dimensions
    Longueur 4 730 mm
    Largeur 1 820 mm
    Hauteur 1 440 mm
    Poids - kg
    Chronologie des modèles (1992 - 2000)
    Vue arrière de la Safrane première génération

    La Safrane est un modèle d'automobile du constructeur Renault lancé en 1992. Le restylage a eu lieu en septembre 1996.

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    Caractéristiques techniques 

    Traction avant avec moteur placé en transversal avant.

    Suspension avant type Mc Pherson et essieu arrière multibras fournissent un bon confort.

    Transmission intégrale possible sur moteur 3.0 12v (V6 Quadra) et en série sur la Safrane biturbo

    Motorisations [modifier]

    • Essence
      • 2.0i 8v, 107 ch (de 07/92 à 09/96) (J7R)
      • 2.0i 16v, 138 ch (de 09/96 à 08/00)(moteur d'origine Volvo)(N7Q)
      • 2.2i 12v, 140 ch (de 07/92 à 09/96) (J12S)
      • 2.5i 20v, 168 ch (de 09/96 à 08/00) (moteur d'origine Volvo)
      • 3.0i V6,12v, 170 ch (de 07/92 à 09/97) dit "PRV"
      • 3.0i V6 24v, 194 ch (de 07/99 à 08/00)
      • 3.0i V6 biturbo,12v, 268 ch (de 11/93 à 09/96)
    • Diesel
      • 2.1dT 90 ch DIN à 4250 tr/min (de 07/92 à 09/96)
      • 2.2dT 12v 115 ch à 4300 tr/min (de 09/96 à 08/00)(G8T)
      • 2.5dT 115 ch à 4200 tr/min (de 07/92 à 09/96) (d'origine italienne Fiat Sofim)
     

    Finitions 1992 a 1995 

    • RN
    • RT
    • RXE
    • Baccara

    Finitions 1995 - 1996 

    • (sans appellations)
    • Alizé
    • Dédicace
    • Ellipse
    • Baccara

    Finitions 1996 - 2000 

    La nouvelle Safrane vue avant...
    ... et arrière
    • RTE
    • RXE
    • RXT
    • Alizé
    • Pack
    • Pack Cuir
    • Initiale

    Safrane Biturbo 

    Safrane Biturbo

    La Renault Safrane Biturbo est une série limité de la Safrane, équipée d'un moteur V6 biturbo. Elle fut produite de 1993 à 1996. Elle fut commercialisée au prix de 430 000 francs français[réf. nécessaire]. 800 exemplaires furent fabriqués, dont 400 réservés au marché français.

    Elle fut présentée lors du salon de Genève en mars 1992. Le début de la production ainsi que la présentation officielle à la presse eu lieu en novembre 1993. La commercialisation commença en 1994. Elle est vendue jusqu'en 1996. Elle est équipée d'un moteur V6, 12 soupapes, de 2963 cm³ (93 x 72,7 mm), alimenté par 2 turbos pour une puissance maximum de 268 ch à 5500 tr/min et un couple de 365 Nm à 2500 tr/min, engendrant un rapport poids/puissance de 6,6 kg/ch.

    Elle est équipée d'une boite de vitesse manuelle à 5 rapports et d'une transmission intégrale.

    Elle atteint une vitesse maximale de 252 km/h, le 0 à 100 km/h est couvert en 7,6 s, le 400 mètres départ arrêté en 14,9 s et le 1000 mètres départ arrêté en 27,6 s[1].

    Elle possède la particularité d'être la voiture Renault grand public la plus puissante, la plus chère et la plus confidentielle de toute l'histoire de la marque. Elle dispose de bouclier avant et arrière spécifiques, de jantes 17 pouces Hartge et d'une sortie d'échappement chromée. Outre des pièces hors de prix et une grande fragilité de la boîte de vitesses, elle reste une voiture d'exception, réservée au collectionneur.

    Safrane II 

    La nouvelle Renault Safrane présentée au Salon International de l'Automobile de México 2008.

    La Renault Safrane 2 est la seconde génération de la Renault Safrane. Elle est vendue dans le Golfe arabique uniquement. Elle est basé sur la Samsung SM5. Elle est fabriquée dans l'usine de Busan en Corée du Sud. Elle est disponible en V6 uniquement.


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  • Renault 25

     

    Renault 25
    Renault 25
    Constructeur : Renault
    Production totale 779 687 exemplaires
    Classe Routière
    Carrosseries 5 portes
    Performances
    Motorisations Essence :
    1995 cm³ - 103 ch/120 ch/en 12 Soupapes 140 ch, 136 ch en version catalysée
    2 165 cm³ - 123 ch à 126 ch / 110 ch en version catalysé
    2 664 cm³ - 144 ch
    2853 cm³ - 160 ch et 153 ch en version catalysée,
    2 458cm³ - 182 ch à 205 ch,

    Diesel :
    2 068 cm³ - 64 ch à 70 ch / 85 ch en version turbo
    Transmission Avant BV5 et BA4/3
    Dimensions
    Longueur 4 620 mm
    Largeur 1 770 mm
    Hauteur 1 400 mm
    Poids 1 155 à 1 470 kg
    Chronologie des modèles (19 décembre 1983 - 13 février 1992)

    La Renault 25 est un modèle d'automobile conçu et produit (de 1984 à 1992) par le constructeur français Renault.

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    Description générale [modifier]

    La Renault 25 est une berline 5 portes avec hayon et arrière transformable, positionnée dans le segment D (haut de gamme) du marché automobile européen. Sa ligne originale (notamment sa fameuse lunette arrière incurvée dite "bulle"), due au styliste Gaston Juchet, vise à donner à la 25 l'apparence d'une berline à coffre classique pour vaincre la réticence de la clientèle (hors de France) à l'égard du hayon. Elle est l'une des premières voitures conçues dès l'origine pour minimiser la résistance à l'air et diminuer ainsi la consommation. Le modèle TS détiendra même brièvement le titre officieux de voiture de série la plus aérodynamique du monde, avec un Cx (coefficient de pénétration dans l'air) de 0,28.

    La gamme n'a jamais comporté de modèle à transmission intégrale (4 roues motrices), et toutes les versions sont à roues antérieures motrices (traction avant). Les moteurs (4 cylindres en ligne ou V6) sont implantés longitudinalement en avant de l'essieu avant.

    Toutes les 25 ont été produites à l'usine Renault de Sandouville, près du Havre.

    La consommation moyenne est de 7 à 13 litres aux 100 km selon les versions. Son freinage est assurée par des disques à l'avant et des tambours à l'arrière (sur 4 cylindres sans ABS) ou des disques ventilés à l'avant et des disques à l'arrière pour les autres versions, le double circuit est assisté par servo-frein.

    La Renault 25 fait suite aux Renault 20 et 30 et sera dans sa gamme suivie par la Renault Safrane

    Historique [modifier]

    À sa sortie en 1984, la 25 représente sur tous les plans un très net progrès par rapport aux 20 et 30 qu'elle remplace. Les performances sont largement au niveau de la concurrence, les V6 turbo donnant même une bonne réplique aux Mercedes classe E et BMW série 5. Grâce à l'excellente aérodynamique, les consommations sont parmi les plus basses du marché haut de gamme. Les trains de roulement bien conçus, guéris de la trop grande flexibilité des 20 et 30, offrent un comportement routier vivace et sain, à peine tempéré par une légère tendance au sous-virage et par de nets effets de couple sur les V6 turbo. Le confort de l'habitacle, clair, spacieux, et bien insonorisé, est de premier ordre, même si le dessin résolument moderne de la planche de bord (dû au styliste italien Marcello Gandini, plus connu pour les lignes des Lamborghini) a ses détracteurs. L'équipement est d'une richesse inconnue jusqu'alors sur une voiture française, incluant notamment la commande impulsionnelle de la vitre conducteur, la synthèse de la parole, et l'une des toutes premières commandes d'autoradio au volant ("satellite"). Sur le papier, la 25 donne à Renault, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, une chance réelle de percer en haut de gamme dans l'Europe entière.

    Malheureusement pour Renault, ces ambitions seront anéanties par une qualité de fabrication frisant le catastrophique pendant les trois premières années de commercialisation. La multiplication des pannes (surtout du côté de l'électronique) et défauts d'assemblage en tout genre, combinée à l'attitude désinvolte d'un réseau après-vente qui n'est pas encore "entré en qualité", auront raison de l'intérêt de la clientèle étrangère qui se repliera sur les valeurs sûres venues d'Allemagne. En France, en revanche, le client acquis à la production nationale se montrera plus patient. L'arrivée à la tête de Renault de Georges Besse puis de Raymond Lévy (lequel n'hésite pas, fraîchement arrivé, à déclarer en public que sa 25 de fonction doit passer au garage tous les mois...) marquent un tournant en matière de qualité qui remet enfin au grand jour les nombreux points forts de la voiture. S'il est trop tard pour rattraper la situation hors de France, la 25 fera une très belle carrière sur le marché intérieur. Une version "limousine" fut commercialisée et notamment adoptée par la Présidence de la République. Après l'apparition de la Phase 2, les 25 "Limousine" présidentielles fûrent remises au goût du jour en mutant de Phase 1 en Phase 2.

    La R25 phase 2 vue avant...
    ... et arrière

    Le restylage de 1988 (nouvelle face avant, nouveaux feux arrière, nouveaux matériaux intérieurs, train avant légèrement revu) et l'arrivée de motorisations plus puissantes permettront à la 25 de bien résister à l'arrivée des Peugeot 605 et Citroën XM en 1989. La fin de carrière survient en 1992 alors que les ventes se maintiennent encore à un niveau honorable, surtout en 4 cylindres essence. Vu le succès commercial mitigé des modèles qui lui ont succédé (Safrane, Vel Satis), on peut se demander si la 25 n'a pas été le haut de gamme Renault le plus réussi de l'après-guerre, ou du moins le deuxième, après la ô combien révolutionnaire Renault 16.

    La 25 a également fait une bonne carrière en occasion dans les années 1990, la bonne résistance de la caisse à la corrosion (une première chez Renault) et la grande robustesse des moteurs 4 cylindres y contribuant. Toutefois, les modèles d'âge avancé peuvent exhiber des défauts de rigidité tels que des difficultés de fermeture des portières arrière ou des fêlures de pare-brise lors de mises sur cric.

    La R25 voit sa production terminée le 13 février 1992, avec son 779687e et dernier modèle, sorti des chaînes de production.

    Très associée au pouvoir socialiste des années 1980, la Renault 25 fut, en effet, la voiture de fonction de tous les hommes politiques français de gauche de cette période. On a, à l'époque, évoqué le gang des R25 pour désigner les responsables socialistes.

    La gamme [modifier]

    La motorisation existe en Essence et Diesel, de 64 à 205 ch.

    Cinq niveaux d'équipement :

    • Niveau 1 : Modèle de base. Pas de direction assistée, radio, et vitres électriques en option. Pas de protections latérales de bas de caisse ni d'essuie-glace de lunette arrière. Projecteurs avant à optiques simples
    • Niveau 2 : Direction assistée, vitres avant électriques, protections latérales de bas de caisse et essuie-glace de lunette arrière de série. Radio 2 x 6 W avec commande au volant (conçue spécialement par Philips pour la 25) disponible en option.
    • Niveau 3 : 4 vitres électriques, rétroviseurs électriques, et radio 2 x 6 W en série. Ordinateur de bord et jauge de carburant numérique sur modèles essence. ABS, climatisation, et radio 4 x 20 W avec commande au volant en option.
    • Niveau 4 : Radio 4 x 20 W et commande impulsionnelle de la vitre conducteur en série. Projecteurs avant à optiques doubles.
    • Niveau 5 : Climatisation régulée, intérieur cuir (brun, gris ou noir), ABS, sièges avant réglables en 7 dimensions, appuie-têtes arrière réglables, et placages de loupe d'orme (sur contreportes et levier de vitesses) en série.

    Modèles essence (en France sauf indication contraire):

    • 2 litres 8 soupapes à carburateur, 103 ch : TS (1984-92, équipement niveau 1) et GTS (1984-92, niveau 2). Choix sans supplément d'une boîte mécanique 5 vitesses "courte" (9 CV fiscaux en France, 190 km/h en 5e) ou "longue" (7 CV, 190 km/h en 4e, 187 km/h en 5e).
    • 2 litres 8 soupapes injection, 120 ch, 195 km/h (107 ch en version catalysée) : TX (à partir de mars 1987, niveau 2) et TXE (à partir de 1990, niveau 3). 1000 m en 31,7s en 120 ch.
    • 2 litres 12 soupapes injection, 140 ch, 205 km/h (136 ch en version catalysée) : TI (1991-92, niveau 3) et TXI (1990-92, niveau 4).
    • 2,2 litres 8 soupapes injection, 123 puis 126 ch, 195 km/h (191 avec boîte auto 3 rapports, 110 ch en version catalysée disponible à l'exportation jusqu'en 1992, boîte auto 4 rapports en option après 1989) : GTX (1984-89 en France, niveau 3 ; 1990-92 à l'exportation, niveau 4).
    • V6 2,7 litres 12 soupapes injection, 144 ch, 201 km/h (196 en boîte auto 3 rapports) : V6 Injection (1984-88, niveau 4).
    • V6 2,8 litres 12 soupapes injection (manetons décalés permettant de rétablir un cycle d'allumage régulier), 160 ch (153 en version catalysée), 210 km/h (205 en boîte auto 4 rapports). Modèles TX V6 (1991-92, niveau 3), V6 Injection (1988-92, niveau 4), et Baccara (1988-92, niveau 5).
    • V6 2,5 litres injection 12 soupapes, 182 ch, V6 Turbo (1985-88, niveau 4 plus calandre, jantes, et volant spécifiques). Turbo Garrett T3 refroidi par eau à partir de 1987, pression de suralimentation 0.75bar, puissance réelle entre 188 et 194ch, puissance vérifiée sur banc.

    28,5 secondes aux 1000 m départ arrêté 227 km/h . Performances au meilleur niveau européen de l'époque dans ce segment.

    • V6 2,5 litres turbo injection 12 soupapes catalysée, 205 ch, Turbo Garrett T3 à faible inertie de dernière génération, suralimentation pilotée, pression maxi 0.87bar, arbres à cames différents, ouverture supérieure des soupapes, régime maxi augmenté de 500 tr/min, soit 6000tr/min, sonorité rageuse, souplesse améliorée. Puissance réelle 210ch, puissance vérifiée sur banc.

    28 secondes aux 1000 m départ arrêté 236 km/h : V6 Turbo (1989-92, niveau 4) et V6 Turbo Baccara (1989-92, niveau 5).

    Modèles Diesel (en France sauf indication contraire) :

    • 2,1 litres, 8 soupapes atmosphérique, 64 ch en phase 1 puis 70 en phase 2, 158 km/h : TD (1984-88, niveau 1) et GTD (1984-92, niveau 2).
    • 2,1 litres, 8 soupapes turbocompressé avec échangeur air/air, jets d'huile sur les cylindres, 85 ch, 172 km/h : Turbo-D (1984-92, niveau 3) et Turbo-DX (1984-92, niveau 4 sauf commande impulsionnelle de la vitre conducteur avant 1989).

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  • Renault 21

     

    Renault 21
    Renault 21
    Constructeur : Renault
    Production totale +2 096 000 exemplaires
    Classe familiale
    Carrosseries 4 ptes, 5 ptes et break
    Performances
    Motorisations 4 cylindres en ligne
    Essence : 1721cm³ atmo 8S, 1995 cm³ atmo 8S et 12S, 1995 cm³ turbo 8S, 2165 cm³ atmo 8S
    Diesel : 1890 cm³ atmo 8S, 2068 cm³ atmo et turbo 8S
    Transmission Avant ou "Quadra"; BV5 et BA4
    Dimensions
    Longueur 5 654 mm
    Largeur 1 715 mm
    Hauteur 1 414 mm
    Poids 955 à 1345 kg
    Chronologie des modèles (1986 - 1995)
    Renault 18
    Renault Laguna

    La Renault 21 est un modèle d'automobile conçu et produit à 2 096 000 exemplaires (dont 1 684 000 berlines et 412 000 breaks Nevada) de 1986 à 1995 par le constructeur français Renault.

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    Description générale [modifier]

    La Renault 21 remplaça la 18 en 1986 et se positionnait dans le segment C (gamme moyenne haute) du marché européen, légèrement plus haut en gamme que sa devancière. Elle fut commercialisée en carrosseries 4 portes, 5 portes (hayon), ou Break (Nevada). La gamme comporta des versions à roues antérieures motrices (traction) ou à transmission intégrale (4x4) et un large éventail de motorisations 4 cylindres essence ou Diesel. La 21 étrenna aussi la boîte automatique type AR à 4 rapports qui équipa par la suite (avec ses dérivées type AD pour moteur transversal) la quasi-totalité de la gamme Renault jusqu'à la fin des années 1990.

    En raison d'un manque de prévoyance dans son plan produit (absence d'une boîte de vitesses compatible avec un moteur de fort couple implanté transversalement), Renault fut contraint de développer deux architectures pour la 21 : l'une à moteur transversal pour les versions 1,7 litre essence et 1,9 litre Diesel (moteur type F), l'autre à moteur longitudinal pour les 2 litres essence et 2,1 litres Diesel (moteurs type J). La complexité de fabrication et les surcoûts en après-vente (deux séries de pièces à garder en stock) résultant de ce choix, bien qu'invisibles pour le client au quotidien, eurent un effet défavorable sur les finances de l'entreprise.

    Contrairement à la très innovante Renault 25, la 21 reposait à son lancement sur un ensemble de solutions techniques (moteurs, boîtes, suspensions, électronique) déjà éprouvées. Renault, échaudé par les graves problèmes de qualité de la 25 à son lancement en 1983, avait délibérément fait l'impasse sur toute idée novatrice, rejetant entre autres la synthèse de la parole. La seule "originalité" (en fait un panachage de technologies déjà bien maîtrisées par le constructeur) était la version à injection électronique du 2 litres essence bien connu depuis la Renault 20 en 1977. Ce moteur devait s'avérer aussi fiable que ses cousins à carburateur ; il n'est pas rare au milieu des années 2000 d'en rencontrer un exemplaire en parfait état de marche avec largement plus de 300 000 km au compteur.

    Le conservatisme technique de Renault eut pour conséquence un lancement réussi sur le plan de la qualité qui fit oublier les gros déboires de la 25. Le seul léger point noir, une faiblesse de segmentation sur les 1,7 litre essence, fut pris en charge de manière généreuse par le réseau après-vente (lequel avait lui aussi retenu les leçons de la 25) et n'endommagea pas la réputation du modèle. La 21 offrit tout au long de sa carrière une qualité de fabrication inhabituelle pour Renault qui contribua à changer l'image de marque du constructeur et prépara le terrain pour la percée des 19 et Clio sur les exigeants marchés d'Europe du Nord (Allemagne, Grande-Bretagne).

    Historique [modifier]

    Renault 21 Berline
    La Nevada

    À sa sortie à l'été 1986, la Renault 21 n'était disponible qu'en berline 4 portes avec motorisations essence 1,7 ou 2 litres. Ce choix de carrosserie pouvait surprendre vu le goût de la clientèle française pour les berlines 5 portes mais s'expliquait par le désir d'éviter la concurrence interne avec la 25 (bicorps) et de satisfaire aux préférences de la clientèle hors France pour les berlines tricorps dans ce segment de marché. Renault avait vu juste : spacieuse et confortable, la 21 recevait les éloges de la presse qui saluait aussi une tenue de route très saine, des consommations inférieures à la moyenne grâce à l'excellente aérodynamique, et une impression générale de solidité inhabituelle pour la marque, même si le choix des matériaux de l'habitacle et l'esthétique simpliste de la planche de bord décevaient.

    Le succès commercial dépassa les attentes du constructeur, surtout en milieu de gamme essence (1,7 litre 90 ch). Pendant près d'un an, la 21 pointa à la troisième place des ventes en France derrière les intouchables Peugeot 205 et Renault 5 - du jamais vu sur un marché très orienté vers les segments inférieurs. Les Diesel, sortis en 1987, ne contribuaient pas peu à ce succès. Les Turbo-D et Turbo-DX, particulièrement réussies, allaient soutenir la comparaison avec la concurrence durant toute la carrière de la 21 sans aucune modification mécanique malgré les grands progrès réalisés entre-temps par la technologie Diesel (pompe à gestion électronique, turbo à géométrie variable, injection directe).

    Le break 21 Nevada (Savanna sur certains marchés), sorti lui aussi en 1987, se distinguait de la berline par un allongement de 27 cm (4,69 m) qui le rapprochait des 4,72 m de la Renault 25. La Régie cherchait ainsi à réunir les clientèles potentielles des 21 et 25 sur un seul modèle, une stratégie qui s'avéra payante en termes de volumes de vente. Sa longueur conférait au Nevada un volume utile exceptionnel. Banquette rabattue, l'on disposait d'un plancher long de plus de 2,10 m qui permettait le chargement, hayon fermé, d'une armoire normande ou d'une horloge comtoise ! Une version 7 places (strapontins dans le coffre) figurait aussi au catalogue.

    En version 7 places la NEVADA s'est imposée comme "le" véhicule de la famille française idéale. Pour la première fois Renault concevait un véhicule pour répondre aux aspirations d'une catégorie sociale très ciblée. On raconte que la Nevada devait initialement s'appeler la "Nicola", par référence à la famille qui avait particulièrement inspiré l'étude d'image du véhicule. Et, sans surprise, cette famille avec 4 enfants adopta la Nevada. En Nevada à Fontainebleau ; le Jura en Nevada, le Massif Central en Nevada; avec un coffre sur le toit, une tente dans le coffre, et les 4 enfants à l'arrière... Jamais une famille n'avait été aussi associée à un véhicule. En prenant ses fonctions le président Carlos Ghosn avait dit " Nous devons créer nos véhicules pour des familles et par des familles, comme pour nous l'avions fait pour la Nevada avec cette famille admirable".

    La 21 Nevada allait rester en production plus d'un an après l'arrêt de la berline (rebaptisée tout simplement "Renault Nevada") jusqu'à la sortie du break Laguna.

    1987 marqua aussi la sortie de la version 2 litres 175 cv turbo essence, modèle-phare de la gamme. Elle était reconnaissable au premier coup d'oeil à ses double-optiques et était munie en série de l'ABS.Sa remarquable tenue de route et ses redoutables performances (227 km/h et 28,5 secondes au 1000 m départ arrêté - mieux que toutes les Audi 80 ou 90, Mercedes 190, et BMW série 3 exceptée la très chère M3) auraient pu lui permettre de concurrencer les références allemandes de la catégorie. Hélas pour Renault, un extérieur plutôt tape-à-l'œil et une présentation intérieure franchement bon marché eurent tôt fait de cantonner le modèle dans un rôle marginal à l'exportation. Pendant longtemps, la gendarmerie française utilisa cependant la 21 Turbo comme véhicule d'interception rapide sur autoroute.

    Les ventes de la 21 subirent le contrecoup de la sortie mi-1987 de deux modèles concurrents : l'Audi 80 (dont la ligne révolutionnaire, ultra-aérodynamique, n'est pas encore tout à fait démodée vingt ans après) et surtout la Peugeot 405, remarquablement bien conçue et qui allait enlever le titre de voiture de l'année en 1988. Sur le marché français, les tendances s'établirent vite. À dimensions et confort sensiblement égaux, la 21 conservait l'avantage sur la 405 en bas de gamme, où le 1,7 litre Renault surclassait le 1,6 litre Peugeot, mais rendait les armes en haut de gamme où le fiable mais terne 2 litres Renault n'égalait pas le brillant 1,9 litre injection des 405 SRI. En Diesel, égalité.

    Renault répliqua au printemps 1989 par un profond restylage (faces avant et arrière revues, nouvelle planche de bord, tissus et revêtements intérieurs enfin au niveau) et surtout par le lancement de la 21 à hayon. Vu la préférence du marché français pour les 5 portes, la cause était entendue en bas de gamme où la 21 conserva l'avantage sur la 405, subissant toutefois la loi de la Citroën Xantia. En 2 litres, il fallut l'apparition de la brillante TXI à 3 soupapes par cylindre pour redonner vie à un haut de gamme mis à mal par la 405 mais aussi par la... Renault 25, elle aussi restylée, plus spacieuse et à peine plus chère.

    Les versions à transmission intégrale (Quadra) des TXI et Turbo essence virent le jour en 1989. Renault avait conçu pour la circonstance un arbre de transmission en fibre de verre dans le but de limiter le surpoids dû aux 4 roues motrices. Paradoxalement, cette pièce fut un succès technique mais les versions intégrales se révélèrent fragiles et n'eurent qu'une faible diffusion.

    Il ne faut pas oublier les NEVADA GTX et GTD avec arbre de transmission couplable vers un pont arrière suspendu et a differentiel blocable.

    La généralisation du catalyseur en Europe pour toutes les cylindrées (en essence) à la mi-1992 entraîna quelques changements dans la gamme. Si les 1,7 et 2 litres 3 soupapes, modernes, ne perdaient quasiment pas de puissance, le 2 litres 2 soupapes non catalysé, devenu ancien, se voyait remplacé par son cousin 2,2 litres "propre", plus gourmand et encore moins puissant. Le 2 litres turbo, lui, perdait près de 10% en puissance et en couple.

    La 21 acheva discrètement sa carrière en 1994 pour faire place à l'excellente Laguna, laissant en général de bons souvenirs dans le cœur de ses propriétaires. La 2L Turbo ne fut jamais vraiment remplacée dans la gamme Laguna et fait aujourd'hui encore les beaux jours d'une poignée d'irréductibles "semelles de plomb" (et de leurs fournisseurs de pneus...) La voiture fit aussi une très solide carrière en occasion, surtout en Diesel, grâce en particulier à la grande robustesse de tous les organes mécaniques. Les principaux soucis au milieu des années 2000 (sur des voitures ayant donc entre 10 et 20 ans) portent sur l'usure prématurée des habillages intérieurs (surtout sur les modèles avant restylage) et de nombreux petits problèmes électriques.

    À l'heure de Renault-Nissan, constructeur prospère de dimension mondiale, il est facile d'oublier que c'est l'anonyme 21, bien pensée, bien fabriquée, et bien vendue, qui a sauvé Renault de la spirale infernale du début des années 1980 et ouvert la voie aux succès d'aujourd'hui.

    Les 20 ans de la Renault 21 Turbo à la Châtre

    Les 18, 19 et 20 mai 2007, ont été organisés par le Club 21 Turbo France, sur le circuit de La Châtre (36400 - France), l'anniversaire de la 21 Turbo.

    La gamme [modifier]

    3 niveaux d'équipement (plus un niveau spécifique aux 2L Turbo) avant restylage en 1989, 4 par la suite. Instrumentation à affichage 100% numérique (selon la mode de l'époque et déjà vue sur les Renault 11) disponible sur le niveau 3 avant restylage.

    Motorisations essence (4 cylindres en ligne atmosphérique, non catalysé, 2 soupapes par cylindre, sauf indication contraire) :

    • 1,7 litre à carburateur simple corps et rapport volumétrique réduit, 76 ch : TL (équipement niveau 1)
    • 1,7 litre à carburateur double corps, 92 ch : TS (équipement niveau 1 avant restylage, niveau 2 ensuite), GTS (niveau 2 avant restylage, niveau 3 ensuite), TSE (niveau 3, avant restylage seulement). RS avec boite de vitesse courte 8 ch fiscaux et présentation sportive (pare-chocs sans liseré chromé, calandre noire, anti-brouillard avant, sièges 'baquets', volant 3 branches...) . Version catalysée 95 ch à injection sur certains marchés d'exportation (Allemagne, Suisse, Suède)
    • 1,7 litre à injection [catalysée], 95 ch
    • 2 litres à injection électronique multipoint, 120 ch : RX (niveau 2), TI (niveau 2 avec présentation spécifique à caractère sportif),GTX, TXE (niveau 3), et Baccara (niveau 4)
    • 2.2 litres catalysé à injection électronique multipoint, 110 ou 120 ch : GTX (à l'exportation seulement jusqu'en 1992, en France aussi par la suite, équipement niveau 3)
    • 2 litres à injection électronique multipoint, 3 soupapes par cylindre, 140 ch (137 en version catalysée) : TXI (niveau 3 avant 1993, niveau Turbo ensuite) et TXI Quadra (à transmission intégrale, même équipement que la 2 roues motrices)
    • 2 litres turbocompressé à injection électronique multipoint, 175 ch (162 en version catalysée)  : 2L Turbo et 2L Turbo Quadra (berline 4 portes seulement, équipement spécifique)


    Motorisations Diesel (4 cylindres en ligne, 2 soupapes par cylindre, injection indirecte, pompe rotative mécanique) :

    • 2,1 litres atmosphérique, 67 ch : TD (équipement niveau 1) et GTD (niveau 2)
    • 2,1 litres turbocompressé, 88 ch : Turbo-D (équipement niveau 2) et Turbo-DX (niveau 3)
    • 1,9 litre atmosphérique, 65 ch : SD (équipement niveau 2) et GSD (niveau 3). Le 1,9 litre remplaçait le 2,1 de même puissance dont la fabrication avait été arrêtée pour libérer la capacité de production du 2,1 turbo nécessaire à la sortie de la Safrane.

    La concurrence 

    De 1986 à 1989 :

    De 1989 à 1994 :


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  • Renault 19

     

    Renault 19
    Renault 19
    Constructeur : Renault
    Production totale plus de 5,5 millions de exemplaires
    Classe compacte
    Carrosseries 5 ptes, 4 ptes, 3 ptes, cabriolet
    Performances
    Motorisations Essence : 1200 à 1800 cm³

    Diesel : 1900 cm³ (atmo et turbo)

    Puissance (ch) Essence : 60 à 140 ch
    Diesel : 65 à 95 ch
    Vitesse maximale Essence : 158 à 217 km/h
    Diesel : 161 à 185 km/h
    Transmission Avant; BM5 et BA4
    Dimensions
    Longueur 4156 à 4248 mm
    Largeur 1694 mm
    Hauteur 1412 mm
    Poids 975 à 1175 kg
    Chronologie des modèles (Mai 1988 - Mars 1998 (jusqu'en 2000 pour l'Amérique du Sud))
    Renault 9
    Renault 11
    Renault Mégane I

    La Renault 19 est une automobile française produite de 1988 à 1998. Un restylage a eu lieu en 1992, inaugurant la seconde version de la voiture (phase 2). Sa plate-forme a fourni la base à la Mégane. Son moteur E, dit Energy est réputé pour sa fiabilité et sa longévité. En effet, la R19 est la voiture étendard de Renault qui souhaitait à la fois pénétrer le marché allemand, redorer son blason avec une finition et fiabilité exemplaires en montant cette voiture à Douai dans des usines robotisées à l'époque futuristes. Et de fait, en dépit de ses lignes banales, la Renault 19 a été considérée, lors de sa sortie, comme un gigantesque pas en avant de Renault vers une plus grande qualité de fabrication. Elle fut d'ailleurs la voiture étrangère la plus vendue en Allemagne en 1989 et 1990.

     

     

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    Moteurs  

    1.2  

    • Période de service : 1988 à 1989
    • Identifiant moteur: C2G ("Cléon")
    • Cylindrée : 1239 cm³
    • Alimentation : carburateur
    • Puissance maximum : 55 ch
    • Régime maximum : 5300 tr/min

    1.2e  

    • Période de service : 1989 à 1992
    • Identifiant moteur: E7F ("Energy")
    • Cylindrée : 1171 cm³
    • Alimentation : injection monopoint
    • Puissance maximum : 62 ch
    • Régime maximum : 5400 tr/min

    1.4  

    • Période de service : 1988 à 2000
    • Identifiant moteur: C2J ("Cléon")
    • Cylindrée : 1397 cm³
    • Alimentation : carburateur
    • Puissance maximum : 65 ch
    • Régime maximum : 5250 tr/min

    1.4e  

    • Période de service : 1988 à 1990 / 1991 à 2000
    • Identifiant moteur: E6J / E7J ("Energy")
    • Cylindrée : 1390 cm³
    • Alimentation : carburateur double-corps/ injection monopoint
    • Puissance maximum : 80 ch
    • Régime maximum : 5600 tr/min

    1.6  

    • Période de service : 1992 à 2000 (marché Hispanique)
    • Identifiant moteur: C2L ("Cléon")
    • Cylindrée : 1565 cm³
    • Alimentation : carburateur
    • Puissance maximum : 73 ch
    • Régime maximum : 5100 tr/min

    1.6i  

    • Période de service : 1994 à 2000 (marché Hispanique)
    • Identifiant moteur: C3L ("Cléon")
    • Cylindrée : 1565 cm³
    • Alimentation : injection monopoint
    • Puissance maximum : 78 ch
    • Régime maximum : 5000 tr/min

    1.7 

    • Période de service : 1988 à 1992
    • Identifiant moteur: F2N
    • Cylindrée : 1721 cm³
    • Alimentation : carburateur double-corps
    • Puissance maximum : 88 à 92 ch
    • Régime maximum : 5800 tr/min

    1.7 ie 

    • Période de service : 1990 à 1993
    • Identifiant moteur: F3N
    • Cylindrée : 1721 cm³
    • Alimentation : injection monopoint / injection multipoint
    • Puissance maximum : 94 / 107 ch
    • Régime maximum : 5500 tr/min

    1.8 

    • Période de service : 1990 à 1992 (cabriolet) / 1992 à 2000
    • Identifiant moteur: F2P
    • Cylindrée : 1794 cm³
    • Alimentation : carburateur double-corps / injection monopoint
    • Puissance maximum : 95 ch
    • Régime maximum : 5600 tr/min

    1.8 ie 

    • Période de service : 1992 à 2000
    • Identifiant moteur: F3P
    • Cylindrée : 1794 cm³
    • Alimentation : injection multipoint
    • Puissance maximum : 115 ch
    • Régime maximum : 5600 tr/min

    1.8 16s 

    • Période de service : 1989 à 1996
    • Identifiant moteur: F7P
    • Cylindrée : 1764 cm³
    • Alimentation : injection multipoint
    • Puissance maximum : 140 ch
    • Régime maximum : 8500 tr/min

    1.9 D 

    • Période de service : 1988 à 2000
    • Identifiant moteur: F8Q
    • Cylindrée : 1870 cm³
    • Alimentation : injection
    • Puissance maximum : 65 à 70 ch
    • Régime maximum : 4500-4600 tr/min

    1.9 dT 

    • Période de service : 1988 à 2000
    • Identifiant moteur: F8Q
    • Cylindrée : 1870 cm³
    • Alimentation : injection + turbo
    • Puissance maximum : 95 ch
    • Régime maximum : 4300 tr/min

    La gamme 

    • Berline 5 portes 1988 à 1996 : moteurs 1.4 65 ch à 1.8 16s 140 ch et Diesels atmo (65 ch) et turbo (95 ch)
    • Berline 4 portes "Chamade" 1990 à 1996 : moteurs 1.4 65 ch à 1.8 16s 140 ch et Diesels atmo et turbo
    • Berline 3 portes 1989 à 1996 : moteurs 1.2 60 ch à 1.8 16s 140 ch et Diesels atmo (65 ch) et turbo (95 ch)
    • Cabriolet 1990 à 1997 : moteurs 1.8 95 ch, 1.8ie 115 ch et 1.8 16s 140ch

     

     

    • 1988 à 1989 Renault 19 TR 1.2 58 ch (3 portes)
    • 1989 à 1992 Renault 19 TR 1.2e 62 ch (3 portes)
    • 1988 à 1992 Renault 19 TR 1.4 65 ch
    • 1988 à 1992 Renault 19 TS 1.4 65 ch (3 portes)
    • 1988 à 1992 Renault 19 TS 1.4e 80 ch
    • 1988 à 1992 Renault 19 TD 1.9 65 ch
    • 1988 à 1992 Renault 19 GTR 1.4 65 ch
    • 1988 à 1992 Renault 19 GTS 1.4e 80 ch
    • 1988 à 1990 Renault 19 GTX 1.7 85 à 90 ch
    • 1990 à 1992 Renault 19 GTX 1.7 92 ch
    • 1988 à 1992 Renault 19 GTD 1.9 65 ch
    • 1988 à 1992 Renault 19 TurboD 1.9 95 ch
    • 1988 à 1992 Renault 19 TSE 1.4e 80 ch
    • 1988 à 1990 Renault 19 TXE 1.7 92 ch
    • 1990 à 1992 Renault 19 TXE 1.7 94 ch
    • 1990 à 1992 Renault 19 TXI 1.7ie 107 ch
    • 1989 à 1992 Renault 19 16S 1.8 16s 140 ch
    • 1988 à 1992 Renault 19 TDE 1.9 65 ch
    • 1988 à 1992 Renault 19 TurboDX 1.9 95 ch
    • Restylage en 1992 (phase 2)
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RL / Europa 1.4 65 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RL / Europa 1.4e 80 ch
    • 1992 à 1996 Renault 19 RL / Europa 1.9d 65 ch
    • 1996 à 1997/2000 Renault 19 RL / Europa 1.9d 70 ch
    • 1992 à 2000 Renault 19 RE 1.6 73 ch (marché Hispanique)
    • 1992 à 2000 Renault 19 RE 1.6i 78 ch (marché Hispanique)
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RN / Storia 1.4 65 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RN / Storia 1.4e 80 ch
    • 1992 à 1996 Renault 19 RN / Storia 1.7 94 ch
    • 1996 à 1997/2000 Renault 19 RN / Storia 1.8 95 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RN / Storia 1.9d 70 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RN / Storia 1.9dT 95 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RT 1.4e 80 ch
    • 1992 à 1996 Renault 19 RT 1.7 94 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RT 1.8 95 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RT 1.8ie 115 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RT 1.9d 70 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RT 1.9dT 95 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 RSi 1.8ie 115ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 16S 1.8 16s 137 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 Baccara 1.8 95 ch
    • 1992 à 1997/2000 Renault 19 Baccara 1.8ie 115 ch

    Lieux de productions [modifier]

    Titres [modifier]

    • Voiture de l'année 1989 (Allemagne)
    • Voiture de l'année 1989 (Espagne)
    • Voiture de l'année 1993 (Argentine)

    Les points forts [modifier]

    Les points faibles [modifier]

    • Équipement dépouillé sur TD, TR, TS (du mieux après 1992 avec RL)
    • Ternissement de la peinture rouge, verte et crème des modèles 1988 et 1989
    • Légère tendance à la corrosion au niveau des bas de caisse et ailes arrières (avant 1992)
    • Garde au toit arrière limitée
    • Visibilité 3/4 arrière limitée
    • Aucune version break
    • Autonomie de carburant 1.7 et 1.8 carbu (<600km)
    • Perte d'huile au niveau du joint de culasse ( 1.4 "Cléon")
    • Direction dure sur les premiers modéles sans assistance

    IMAGES:

    Renault 19 Chamade TSE (phase 1)

    Renault 19 Chamade GTS (phase 1)

    Renault 19 Chamade TS (phase 1)

    Renault 19 GTX 1988 (phase 1)

    Renault 19 TD (phase 1)

    Renault 19 3 portes (phase 1)

    Face avant d'une Renault 19 RN de 1992 (phase 2)

    Moteur Renault 1.9D 65ch sur Renault 19 RN de 1992

    Compteur sur Renault 19 RN 1.9 D de 1992

    Renault 19 Taxi Argentin (phase 2)

    Renault 19 Chamade Taxi Argentin (phase 2)

    Renault 19 RN (phase 2)

    Renault 19 RN (phase 2)

    Renault 19 4 portes RT (phase 2)

    Renault 19 Cabriolet (phase 2)


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