• Acceuil Renault

     

    Logo de Renault

    Logo de Renault

    Création 1er octobre 1898 (officieuse),

    25 février 1899 (officielle)

    Dates clés 1945 : Renault devient Régie Nationale
    1994 : Ouverture du capital
    1996 : privatisation
    1999 : Renault prend le contrôle de Nissan
    Fondateur(s) Louis Renault

    Forme juridique Société par Actions Simplifiée
    Action Euronext : RNO
    Slogan(s) « La France avance, Renault accélère »
    Siège social France Boulogne-Billancourt
    Direction Carlos Ghosn
    Actionnaires État Francais : 15,01 %
    Nissan Finance : 15 %
    AllianceBernstein Corporation : 8,18 %
    Salariés : 3,11 %
    Autocontrôle : 2,7% [1]
    Activité(s) Automobile
    Produit(s) Véhicules particuliers, véhicules utilitaires légers et anciennement véhicules utilitaires lourds (camions ou véhicules industriels)
    Société mère GROUPE RENAULT
    Filiale(s) Nissan, Dacia, Renault Samsung Motors,Avtovaz-Lada, Mahindra Renault à 49 %
    Effectif 130 179 (2007)
    Site d’entreprise http://www.renault.com

    Capitalisation 14,7 Md (08/2008) [2]
    Chiffre d’affaires 37,7 Md (2008) [3]
    Résultat net 0.599 Md (2008)
    Principaux concurrents
    PSA (Peugeot et Citroën), Groupe Ford (Ford, Mazda, Volvo), Opel, Groupe Volkswagen (Volkswagen, Audi, Seat et Skoda), Toyota
    modifier Consultez la documentation du modèle

    Le groupe Renault est un constructeur automobile français, étroitement lié au constructeur nippon Nissan depuis 1999. Ce groupe possède des usines et filiales à travers le monde entier. Il est fondé par les frères Louis, Marcel et Fernand Renault en 1898 et se démarque rapidement par ses innovations. Nationalisé au sortir de la Seconde Guerre mondiale, en grande partie à cause de la collaboration soupçonnée avec l'occupant nazi, il est privatisé à nouveau durant les années 1990 afin de le relancer après la désastreuse décennie des années 1980.

    Il utilise la course automobile pour assurer la promotion de ses produits et se diversifie dans de nombreux secteurs. Son histoire est marquée de nombreux conflits de travail qui vont marquer l'histoire des relations sociales en France.

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    Histoire 

    Fondation (1898-1918) [modifier]

    Voiturette Renault Type D Série B de 1901

    En 1898, Louis Renault est un jeune ingénieur passionné d'automobile. Ses frères, Marcel et Fernand, ont travaillé dans l’entreprise familiale de textile. Louis convertit son tricycle De Dion-Bouton en Voiturette de 1 ch à quatre roues. L'originalité de celle-ci est que Renault l'équipe d'une invention de son cru, la première boîte de vitesses en prise directe, contrairement aux chaînes et courroies de transmission utilisées jusque-là. Il réussit à la vendre à un ami de leur père qui l’essaye le 24 décembre et fut très impressionné par son comportement routier et sa puissance dans les pentes[4]. Après que Louis eût breveté la prise directe, les frères fondent officiellement le 25 février 1899 la Société Renault Frères avec deux amis de Louis, Thomas Evert et Julian Wyer, pour capitaliser sur ce nouveau moyen de transport. Louis est en charge du développement et de la production alors que ses frères se chargent de l’administration.

    Les premières automobiles sont vendues à de riches particuliers qui peuvent se permettre les 3 000 francs qu’elles coûtent (dix ans de salaire d'un ouvrier[4]). Devant ce marché limité, Renault se diversifie dans la production de taxis et de camions avant la première Guerre mondiale. Ils reconnaissent très tôt la publicité que la société peut tirer de la participation aux courses automobiles et engagent leurs véhicules dans des courses sur route où ils remportent bien des succès.

    En 1914, lorsque la guerre éclate, la compagnie se lance dans la production de munitions, d’avions militaires et plus tard dans les tanks avec son Renault FT-17. En 1918, Renault est devenu le premier manufacturier privé de France et il est honoré par les Alliés pour sa contribution à l’effort de guerre[4].

    Entre-deux guerres (1919-1938) [modifier]

    Berline Renault Celtaquatre de 1935

    Louis Renault diversifie encore plus ses activités, au sortir de la guerre, en se lançant dans la machinerie agricole et industrielle. Cependant, la compagnie commence a rencontrer des difficultés à vendre sa production automobile car la concurrence introduit de petits véhicules à faible coût accessible à chacun. Renault doit donc sortir ses propres véhicules au moment où il rencontre des problèmes avec le marché financier et ses employés. Renault doit également former un réseau de distribution et en 1920, la compagnie s’associe avec Gustave Gueudet, un entrepreneur du nord de la France, pour fonder les premiers concessionnaires. La gamme des modèles Renault s'étend désormais depuis les petites automobiles jusqu'aux poids-lourds.

    Renault ne se limite pas à la France et vend dans plusieurs pays. Le marché anglais est particulièrement intéressant car il ouvre la porte aux colonies de ce pays. Un grand nombre de véhicules modifiés avec des suspensions surélevées, de plus puissants systèmes de refroidissement et des carrosseries spéciales prennent le bateau vers les quatre coins de l’Empire britannique.

    De cette période, les Grand Luxe se distinguent avec leur empattement de 3,68 mètres et de six à huit cylindres pouvant leur faire atteindre 150 km/h. La suspension est améliorée pour permettre ces vitesses et on utilise l’aluminium dans le moteur, les freins, la transmission, et plusieurs parties de la carrosserie. Toutes les Grand Luxe à partir de 1923 sont considérées comme des classiques et leurs carrosseries sont signées par des ateliers célèbres dont Kellner, Labourdette et J.Rothschild et Fils.

    Seconde Guerre mondiale à 1968 [modifier]

    Durant le second conflit mondial, la France tombe sous l’occupation nazie et les usines Renault produisent des camions pour les Allemands, alors que la production d’automobiles est interdite. Louis Renault est donc arrêté comme collaborateur lors de la libération en 1944 et meurt en prison avant son procès. Une autopsie révèle que sa nuque avait été brisée[réf. nécessaire], suggérant un meurtre. Ses usines sont saisies par le gouvernement provisoire et nationalisées sous le nom de Régie Nationale des Usines Renault. Pierre Lefaucheux en est le premier directeur général.

    La petite 4CV à moteur arrière relance la compagnie dès 1946. Elle tira son épingle du jeu, mais seulement en France, face aux Fiat 600 italiennes, Coccinelle allemandes et Morris Minor anglaises. On en produit plus d’un demi million jusqu’à sa retraite en 1961 alors que ses concurrentes ont toutes dépassé les 2 millions d'exemplaires.

    La grève de 1968 et ses conséquences [modifier]

    Cette grève historique est la suite logique d'une montée des luttes sans précédent en 1967. La grève de 1968 commence le 15 mai aux usines Cléon puis le 16 mai à Billancourt. Renault est alors occupé par ses ouvriers dont de nombreux immigrés OS. La lutte dépasse le cadre strictement économique : on parle de "gouvernement populaire" et d'"autogestion". A Billancourt, malgré des tentatives de débordement par des militants d'extrême gauche, la CGT parvient à mener la grève pendant 1 mois (33 jours, 34 nuits) en évitant les multiples provocations et dans la "Dignité" avec, comme 1er secrétaire du syndicat, Halbeher Aimé âgé alors de 32 ans. Les militants CGT qui animent cette grève sont pour la plupart des ouvriers qualifiés issus de l'école d'apprentissage de la Régie Renault d'après guerre et politiquement proches ou membres du PCF.

    Le 17 juin, à Billancourt comme dans les autres usines du groupe, à l'appel de la CGT et de la CFDT, les ouvriers votent majoritairement la reprise du travail .[5]

    Les acquis sociaux et les droits syndicaux conquis en 1968 et dans les années qui suivirent sont importants et resterons une référence pour le mouvement social. La force de ce mouvement, avec les grands meetings de l'île Seguin réunissant des milliers de travailleurs, attirera pendant quelques années des groupes d'extrême gauche espérant y trouver un terrain propice pour développer leur idées et leur actions.

    Les militants maoïstes de la Gauche Prolétarienne s'installent aux usines de Flins et Billancourt et le début des années 70 voit l'agitation continuer. Les affrontements entre la Gauche Prolétarienne et les vigiles de Renault se multiplient. Dans les années 1980, un groupe issu de la Gauche Prolétarienne participe à la création d'Action Directe qui assassinera le président de Renault, Georges Besse, le 17 novembre 1986 car ce dernier avait procédé à d'importants licenciements lors du désastre financier du début des années 1980 et comme représailles pour le meurtre d'un militant de gauche par un des vigiles de l'entreprise lors d'affrontements. Après cet assassinat, Renault parvient néanmoins à se redresser sous la direction de Raymond Lévy.

    La privatisation [modifier]

    En 1990, la régie Renault change de statut et devient une société anonyme à capitaux d'État par l'adoption de la loi du 4 juillet 1990 avec des restrictions du contrôle étranger. Volvo acquiert une participation de 20 % après de tumultueux échanges. En novembre 1994, Renault est effectivement mis en bourse et à cette occasion, Volvo cède 12 % du capital et l'État diminue sa part de 80 % à 53 %. Il faudra attendre juillet 1996 pour voir Renault effectivement passer dans le secteur privé à la suite d'une cession par le gouvernement de 6 % du capital au noyau dur des actionnaires, essentiellement des banques et groupes d'assurance français, par le biais d'une vente de gré à gré.

    Consolidation de l'industrie [modifier]

    Le secteur automobile entame dans les années 1990 un mouvement de concentration. Rachats de marques, fusions : les groupes se mondialisent et cherchent à étendre leur gamme, gage d'une rentabilité plus constante. Renault a déjà une bonne assise en Europe et en Amérique latine mais l'Asie, qui commence à peine à dévoiler son important potentiel de croissance, reste son point faible. Renault et Nissan scellent un accord, socle d'une coopération profonde mêlant échange de participation et collaboration industrielle. En mars 1999, naît officiellement l'Alliance Renault-Nissan.

    L'Adam, association de défense des actionnaires minoritaires, présidée par la passionaria Colette Neuville, est alors intervenue pour critiquer les modalités de la fusion entre le constructeur français et Nissan, trop favorables au japonais selon elle. [6]

    Expansion des années 2000 [modifier]

    Insigne (losange) et logo de Renault de 1992 à 2006

    Dans sa conquête des pays en fort développement économique, Renault a également investi dans Avtoframos et dans le coréen Samsung Motors qui donnera naissance à Renault Samsung Motors. Pour accroître sa présence dans les marchés émergents considérés comme porteurs, Renault envisage la construction d’usines en Iran, en Colombie et au Maroc. En 2004, la filiale de Renault en Roumanie, Dacia, présente sa « berline à 5 000 euros », la Logan, que le groupe voudrait produire à un million d'exemplaires par an à l'horizon 2010. Cette même voiture est commercialisée en France à 7 600 euros. En novembre 2004, le PDG de Renault a annoncé son intention de faire de l'implantation du groupe en Corée du Sud un point d'appui pour son expansion en Asie, notamment en Chine[7].

    Début juillet 2006, des discussions pour envisager une nouvelle alliance entre Renault-Nissan et General Motors sont engagées mais le projet est rapidement abandonné.

    Le 8 décembre 2007 a été annoncé un accord entre Renault et le constructeur russe Lada-AvtoVAZ visant à la prise de participation de Renault à hauteur de 25 % + 1 action (via une holding commune avec l'actionnaire russe actuel, Rosoboronexport). Renault au travers de cette alliance s'est engagé  :

    • d’accélérer la croissance d’AvtoVAZ et de renouveler et élargir sa gamme de véhicules
    • de développer Lada dans le respect de son identité l'objectif étant de renforcer sa position sur le marché russe
    • d’échanger leur expertise et savoir faire technologique

    En outre l'outil industriel basé à Togliatti d'une capacité d'un million de véhicules par an devrait servir à produire des Logan. La Russie devient ainsi le premier marché de Renault en nombre de véhicules, les ventes du groupe Avtovaz (720 000 unités en 2006) étant, selon l'accord, consolidées dans celles du groupe Renault.

    Acteur international [modifier]

    De nos jours, la marque Renault reste la plus vendue en France[réf. nécessaire].

    Renault est classé au 9e rang mondial pour les automobiles et au 7e rang pour les LCV, selon l'OICA 2006.

    Renault était il y a quelques années encore la marque la plus vendue en Europe. Elle a cédé depuis quelques années sa place de leader du marché européen à Volkswagen, avant d'être également dépassée par PSA.

    Les difficultés [modifier]

    Alors que Renault semble être une entreprise prospère, qui a réussi ses accords avec Nissan, des difficultés apparaissent à partir des années 2000 dues à plusieurs raisons :

    • tout d'abord, on trouve une saturation du marché automobile en Europe, alors que Renault réalise la grande majorité de ses ventes sur le vieux continent ;
    • une gamme vieillissante, avec un manque dans le renouvellement de ses modèles. En effet, en 2005, elle ne sortira que la Clio III, qui fut cependant un vrai succès, mais aucun modèle en 2006 ;
    • trois de ses modèles, remplis d'originalité, et qui misaient sur un élargissement de la gamme, furent un échec commercial. La première est l'Avantime, un monospace modulable, au début des années 2000 qui fut commercialisé avec plus d'un an de retard et qui ne bénéficia pas d'un équipement ni d'une finition digne d'une Clio, la Vel Satis en 2002, une voiture luxueuse, et enfin la Modus en 2004, un petit monospace de ville, parfois accusé de cannibalisme avec la Clio.

    Résultat, ses ventes ne cessent de chuter partout en Europe de plus de 8 % en moyenne par an sur les trois dernières années. Renault ne fait que perdre des parts de marché sur le continent passant de 11,1 % des ventes automobiles en 2003 à 7,2 % en 2007 soit une baisse de près de 4 points en moins de quatre ans[8].

    Au premier semestre 2007, ses ventes chutent encore plus vite, 17% de baisse, et on attend avec impatience l'arrivée de nouveaux modèles annoncés comme sauveurs.

    En effet, la Twingo II marque une étape stratégique pour le constructeur. Elle est le premier maillon du plan Renault contrat 2009 de son nouveau patron, Carlos Ghosn, qui prévoit de vendre 800 000 véhicules de plus en 2009 qu'en 2005. La petite citadine est commercialisée le 15 juin 2007, accompagnée d'une grande campagne de publicité. Malgré un look banal par rapport à la précédente au look original, Carlos Ghosn mise sur un succès européen, et non seulement français comme sur le modèle précédent. Sa rentabilité, sur le papier, est meilleure, ce qui ne peut être que bon pour la marque au losange, mais les chiffres de vente de la Twingo II ne cadrent pas avec les prévisions et les objectifs. La concurrence de la nouvelle Fiat 500 est très féroce. En quatre mois Renault a enregistré 10 000 commandes, et Fiat 80 000.

    À Francfort en septembre 2007, sur le stand Renault, on découvre la nouvelle Laguna III. Alors que le modèle précédent s'était fait remarquer par un manque de fiabilité et des pannes à répétition et avait sérieusement terni l'image de marque Renault, Carlos Ghosn promet une fiabilité exemplaire pour ce nouvel opus. Mais comme la Twingo, la presse critique son manque d'originalité et son manque de progrès technique par rapport à la version précédente. cela s'explique par le fait que Renault, pour pouvoir redémarrer sans trop de soucis, a décidé d'éviter l'originalité qui ne l'a pas récompensée autrefois lorsqu'elle était sans fondement. Par ailleurs, Renault modernise son logo, afin de se donner une meilleure image.

    En 2007, deux nouveaux modèles de Renault voient le jour. En 2008, Renault dévoile plusieurs nouveautés. En effet, la Modus a été restylée et rallongée (Grand Modus) en janvier, pour essayer de doper ses ventes, qui n'avaient jamais atteints les objectifs de la marque. On trouve aussi, le même mois, la sortie de la Laguna III Break et la Clio Estate, qui bénéficie déjà de très bonnes éloges au sein de la presse automobile, et qui vient concurrencer directement la Peugeot 207 SW, précurseur dans cette gamme de véhicule. Ainsi, pas moins de trois nouveaux modèles sortent durant un même mois, ce qui est assez rare. En juin 2008, le 4x4 Koleos sera commercialisé.

    Aussi, les chiffres de ventes de 2007 montrent une amélioration avec une meilleure part de marché en France par rapport à 2006, mais les efforts restent toujours importants pour redonner à la marque une image de succès et de fiabilité.

    A la mi-mars 2008, l'usine Sandouville (Seine-Maritime) est en chômage technique suite aux mauvais résultats enregistrés par la Laguna III. La direction justifie ces résultats par le fardeau des défauts de qualité de son aînée et le malus sur les émissions de CO2, mais la presse spécialisée parle plutôt d'un design ramassé et d'un style vieillissant[9]

    Par ailleurs, alors que le patron de Renault misait sur un succès européen de la Twingo II, et non plus seulement français comme le fut la version précédente, ses chiffres de vente sont inférieurs à sa grande rivale, la Fiat 500. En effet, celle-ci bénéficie d'une bien meilleure image et notamment en matière de design.

    Bref, en cette années 2008, la situation devient plus compliquée que prévu pour Carlos Ghosn. La Twingo II et la Laguna III, au design trop timide mais avec une fiabilité qui n'a pas fait défaut, se vendent mal. Par ailleurs, le Koléos arrive dans un marché saturé et surtout en déclin depuis la mise en place d'un malus. Mais tout peut s'arranger à partir de la fin de l'année, puis en 2009. En effet, la marque au losange va remplacer la Mégane et le Scénic. Ces deux modèles, de la gamme Mégane, représentent la plus grande partie des ventes de Renault. D'après les premières images, le style se veut affirmé, moderne. Il ne reste plus qu'à attendre le prochain Mondial de l'Automobile à Paris...

    Organisation [modifier]

    Une entreprise mondiale [modifier]

    Renault figure au neuvième rang mondial des plus grands groupes automobiles selon le classement OICA 2006.

    Aujourd'hui, Renault n'est plus l'entreprise familiale originale, et après avoir été privatisée, elle fait partie du Groupe Renault, qui regroupe Renault S.A.S, ainsi que les diverses branches comme Renault Sport, Renault F1 Team et Renault V.U., mais possède également une part importante de la branche automobile du Coréen Samsung, à partir duquel elle a fondé la filiale RSM, pour Renault Samsung Motors, dont les modèles comme la SM-5 et la SM-7 ne sont pas importés sur le territoire français, étant réservées au marché fermé[réf. nécessaire] de l'extrême-orient.

    Une alliance avec le japonais Nissan a été mise en place au début des années 2000 afin de permettre aux deux groupes de faire face à des géants comme General Motors ou Toyota. Cette alliance a permis aux deux marques de garder leurs identités propres tout en proposant des véhicules basés sur les mêmes plates-formes, comme la Clio III et la Nissan Micra.

    L'actuel PDG de Renault est Carlos Ghosn. Le directeur général est Patrick Pelata[10].

    Une entreprise innovante [modifier]

    Renault mène des projets de recherche en interne et au travers de contrats de recherche menés en partenariat avec des organismes (laboratoires, établissements…) publics ou privés. Ces principaux axes de recherche sont :

    • L'environnement (émissions de CO2, nouveaux moyens de propulsion, recyclage)
    • Le design
    • Le confort (acoustique, qualité de l'air, ergonomie, vision)
    • La sécurité (prévention, correction, protection)

    Dans ce cadre, le groupe Renault a signé le Pacte PME, le 1er décembre 2004, au travers de GIE Regienov pour faciliter ses collaborations avec le monde des PME Innovantes.

    Comité executif 

    Le comité executif est composé de huit membres :

    Conseil d'administration 

    Le conseil d'administration (au 14 avril 2009) est composé de dix-huit membres :

    Filiales [modifier]

    Nom Spécialités
    Renault S.A.S. Automobile
    Renault Sport Sports automobile
    Ing Renault F1 Team Formule 1
    Renault Trucks Defense Gamme complète de véhicules militaires.
    RCI Banque C'est la filiale financière de Renault. Elle met à disposition des clients de Renault différentes solutions de financement pour les acquisitions de leurs véhicules.
    Renault Eurodrive Renault Eurodrive assure la location de voitures et hors taxe aux touristes non résidents de l'Union Européenne et aux ressortissants de l'Union Européenne n'y résidant pas. Les véhicules sont entièrement loués à prix réduit dans toute l'Europe.
    SOVAB SOVAB (SOcieté des Véhicules Automobiles de Batilly) est une usine du Groupe Renault située sur la commune de Batilly. Elle fabrique des véhicules utilitaires : Renault Master et Renault Mascott.
    MCA MCA (Maubeuge Construction Automobile) est l'usine de production de Kangoo. Elle a produit dans le passé la Fuego, la R19, l'Express.
    Renault iDVU L'iDVU (ingénierie des véhicules utilitaires) est le bureau d'études de la Division Véhicules Utilitaires. Le siège de l'activité de cette filiale est situé à Villiers Saint-Frédéric, dans le département français des Yvelines. Elle est en charge du développement des 3 gammes suivantes
    SODICAM2 SODICAM2 est la force de vente de la division Pièces & Accessoires de Renault en France

    Renault iDVU

    L'iDVU (ingénierie des véhicules utilitaires) est le bureau d'études de la Division Véhicules Utilitaires. Le siège de l'activité de cette filiale est situé à Villiers Saint-Frédéric, dans le département français des Yvelines. Elle est en charge du développement des trois gammes suivantes :

    Filiales cédées [modifier]

    Nom Spécialités Date de vente
    Renault Bus Autobus Après avoir fusionné avec la branche européenne d'Iveco Bus dans Irisbus,

    Renault a cédé à Fiat-Iveco toutes ses participations en 2001.

    Renault Agriculture Tracteurs,... Vendu à Claas en 2005.
    Renault Trucks, anciennement RVI Camions Vendu à AB Volvo en 2001.
    Renault Automation Cette filiale a été créée en 1982 via le regroupement de l'ensemble des sociétés du groupe actives

    dans le domaine des biens d'équipements (Acma Robotique, SEIV, SOFERMO, SERI, RMO ...).
    Elle a développé et déployé pour des usines, des chaines d'assemblage, incluant des robots.
    Les usines équipées n'étaient pas seulement celles de Renault mais aussi celles de Peugeot,
    Citroën et de constructeurs automobiles étrangers. On peut facilement reconnaître ses robots
    par leur couleur dominante jaune.

    Renault a cédé cette société, en 1999, à COMAU S.p.A., filiale spécialisée du

    groupe FIAT et leader mondial dans le domaine.

    Participations (début 2009) [modifier]

    Nom Parts
    Nissan 44 %
    Renault Samsung Motors 80 %
    AB Volvo 20 %
    Dacia 99 %
    Avtovaz-Lada 20 %
    Mahindra Renault Ltd. 49 %
    Renault Agriculture 20 %
    Renault Trucks 20 %

    Compétition et sport automobile [modifier]

    Renault a un important palmarès aussi bien en rallyes (Alpine, Renault Sport) qu'en Formule 1 avec l'écurie Renault F1 Team.

    Un pilote d'exception qui a fait ses preuves et sa carrière au sein de Renault est Jean Ragnotti, dont une version spéciale de la Clio RS porte son nom. Il a notamment remporté le rallye de Monte Carlo en 1981 au volant d'une Renault 5 Turbo.

    En 2005, Renault met fin à la suprématie italienne en Formule 1 en remportant à la fois le titre pilotes (avec l'espagnol Fernando Alonso) et le titre constructeurs pour la saison 2005. Renault a également remporté ces deux titres en 2006.

    Les sites du constructeur [

    En France [modifier]

    Reste du Monde 

    En gras les sites d'assemblages.

    En jaune : pays dans lequel Renault a des usines dans le monde

    Europe :

    Asie :

    Amérique du Sud :

    Afrique :

    Renault a annoncé la création d'un centre de recherches en Inde pour étudier un futur véhicule au prix de vente de 3 000 euros.

    Données chiffrées [modifier]

    Chiffres d'affaires du groupe Renault (en millions d'euros) :

    Endettement financier net de la branche automobile (en milliards d'euros) :

    Répartition géographique du chiffre d'affaires (en %) :

    • 1992 : 47,6 (France) 52,4 (Etranger)
    • 2001 : 39,2 (France) 60,8 (Etranger)
    • 2002 : 38,3 (France) 61,7 (Etranger)
    • 2003 : 35,5 (France) 64,5 (Etranger)
    • 2004 : 34,7 (France) 65,3 (Etranger)

    Production mondiale du groupe Renault (en unités) :

    • 1992 : 2 041 849
    • 2001 : 2 375 084
    • 2002 : 2 343 954
    • 2003 : 2 385 087
    • 2004 : 2 471 654

    Incluant Dacia et Renault Samsung Motors

    Ventes mondiales du groupe Renault (en unités) :

    • 2001 : 2 413 038
    • 2002 : 2 404 977
    • 2003 : 2 388 958
    • 2004 : 2 489 401
    • 2005 : 2 553 000
    • 2006 : 2 433 604

    Incluant Dacia et Renault Samsung Motors

    Effectifs du groupe Renault :

    En 2002, la baisse des effectifs correspond principalement à la déconsolidation d'Irisbus (- 3 810 personnes) et à la réduction des effectifs chez Dacia (- 4 663 personnes).

    Fiabilité [modifier]

    Les véhicules de la marque Renault ne sont pas les plus fiables et ce fut en particulier leur talon d'Achille lors de leur expérience en Amérique du Nord[12]. En 2006, en France, le constructeur est classé à la 20e place[13] sur 29 dans le classement des constructeurs effectué selon le nombre des contre-visites nécessaires lors des contrôles techniques. Il est derrière PSA mais devant Opel et Volkswagen.

    En 2006, Renault a progressé de deux places dans l'enquête de satisfaction effectuée en France par le cabinet JD Power et publiée par L'Automobile magazine.[14],[15] En 2008, la firme se situe légèrement au-dessus de la moyenne, elle occupe toujours la 9e place entre les marques Citroën et Peugeot. Ces sondages sont effectués auprès d'automobilistes utilisant leur véhicule depuis environ deux ans, la qualité et la fiabilité représentent 38% de la note.[16]

    Répartition du capital 

    • Au 31 décembre 2005 :
    Nom Parts
    Public 62,72 %
    État (Répartition du capital) 15,01 %
    Nissan 15 %
    Salariés 3,6 %
    Autodétention 3,35 %

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