• Essai Opel Agila: Copie de Splash





    Video Opel Agila

    Note
    10.00 / 20

    Bonus Ecologique
    700 € (1.0)

    Apparemment copié-collé de la Suzuki Splash, l’Opel Agila dispose t-elle d’arguments cachés qui la distingue de sa jumelle ?

     

    <script language="JavaScript" type="text/javascript"></script>

    L’Opel Agila commercialisée en 2000 ressemblait furieusement au Suzuki WagonR+, mais au moins le premier minispace de la marque au blitz offrait des mécaniques à essence différentes du japonais. En 8 ans de carrière, Opel en a écoulé 440 000 exemplaires, joli résultat pour un véhicule de niche. Plus large, plus long et à vrai dire complètement différent - sur base technique de la Suzuki Swift, celui de deuxième génération qui sera commercialisé en avril 2008 ne se distinguera du Suzuki Splash que par des détails esthétiques concernant la face avant et la poupe (pare-chocs, calandre, phares, capot et ailes à l’avant, et à l’arrière par les pare-chocs, feux, hayon et lunette arrière), le tissus des sièges, le lettrage du fond de compteur, …), quelques différences d’équipement, de garantie et par les tarifs.

    Longue de 3,74 m elle dépasse l’Agila de première génération de plus de 20 centimètres. Elle reste néanmoins plus courte que la 1007 ou la Renault Modus (allongée à 3,87 m début 2008). La hauteur comparable à la Modus est inférieure à la première Agila de 8 centimètres. La position de conduite reste néanmoins légèrement surélevée, ce qui facilite l’accès à bord, mais ne permet pas de dominer la route. La visibilité ¾ avant pâtit d’ailleurs des épais montants de pare-brise. Des côtes qui participent à une esthétique plus avenante, ou pour le moins plus dynamique. Sur ce point, l’Agila se démarque de la Splash, en particulier par son arête centrale (dans le sens longitudinal d’où une longueur hors-tout supérieure de 25 mm), on peut apprécier, mais du coup le centre des boucliers proéminents est encore plus exposé que sur la Splash.

    Habitabilité et sens pratique

    Avec un design dynamique en accord avec ses qualités routières,- pour la première fois, l’Agila mérite son patronyme non seulement pour son rayon de braquage en ville, mais également pour son comportement satisfaisant sur route sinueuse-, l’Agila séduit d’emblée pour les qualités de son châssis.

    Ses 4 vraies places pour des adultes de gabarit moyen (malgré l’absence de banquette coulissante) et une place centrale arrière un peu juste en largeur (sauf si Trois enfant sur la banquette) sortent moins de l’ordinaire.

     

    La modularité bien plus limitée que sur le monospace Meriva (rabattement du dossier –en 40/60 sur finition Enjoy- de banquette uniquement, avec une léger abaissement automatique de l’assise pour obtenir un plancher presque plat dossier replié) et un coffre de capacité passable limiteront les escapades familiales. Sous tablette en 5 places, il avoisine 220 litres, contre un tiers de plus banquette avancée à la Modus (un correct 1 050 litres banquette rabattue).






    MOTEUR:


    Comportement, moteurs: mieux que la première

    Note
    10.00 / 20

    Bonus Ecologique
    700 € (1.0)

    L’essai de l’Agila nous a permis de tester la motorisation essence de base que nous avions exclue lors de la prise en mains de la Suzuki Splash.

    Le 1.0 Suzuki se singularise par ses trois cylindres. Il offre une puissance de 48 kW (65 ch) et un couple maxi de 90 Nm perché très haut (4800 tr/mn), e agrément hors de la ville. Il s’avère suffisant en ville seul à bord ou à deux, mais guère plus. Même peu chargé, dans certaine rue escarpées de Marseille, il était difficile de progresser en seconde, et plus d’une fois notre fainéantise nous a épargné de passer la une. L’ agrément est toutefois convenable en général en circulation urbaine, même s’il ne faut pas hésiter à jouer du levier et à monter dans les tours pour un minimum de dynamisme. On dit bien un minimum car avec près de 15 secondes sur le 0 à 100 km/h, il ne faut pas compter sur cette version pour devenir le roi des feux rouges. Sur route, même constat, il vaut mieux être prudent avant d’entreprendre le dépassement d’un semi-remorque. Sur autoroute, on arrive à accrocher assez facilement les 130 km/h, beaucoup moins la vitesse maxi revendiquée (150 km/h). La récompense, c’est une consommation mixte de 5 litres de SP aux 100 km, soit 120 g de CO2 , ce qui donne droit au bonus de 700 €. Notre consommation moyenne a plutôt flirté avec les 7 l/100, en comptant 2/3 de circulation urbaine. Honnête bilan.

    <script language="JavaScript" type="text/javascript"></script>

    Comme le choix de motorisations et de transmission (boîte mécanique à 5 rapports sur les trois et possibilité d’une BVA 4 sur 1.2) restent identiques à la Splash, rende-vous sur l’essai de cette dernière pour nos impressions sur le moteur à essence 1.2 litre et le Diesel 1.3 litre d’origine Fiat ( produit par Suzuki en Inde).




votre commentaire


Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique