• Nissan 350Z

     

    Nissan 350Z
    Nissan 350Z
    Constructeur : Nissan
    Classe Sportive
    Carrosseries Roadster 2 places
    Performances
    Motorisations V6 3.5 L
    Puissance (ch) 280, 300 puis 313 ch
    Vitesse maximale 250 km/h
    Accélération 0 à 100 km/h en 5,7 s
    Transmission 6 rapports
    Dimensions
    Longueur 4310 mm
    Largeur 1815 mm
    Hauteur 1315 mm
    Poids 1545 kg
    Chronologie des modèles (2005 -2009)

    La Nissan 350Z est le modèle le plus récent d'une longue lignée de voitures de sport produites par Nissan, dont la 1re représentante était le coupé 240Z. Elle se prénomme Fairlady au Japon.

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    Nissan 350Z 

    Caractéristiques techniques

    • Moteur :
    désignation : VQ35
    6 cylindres en V
    3,5 litres
    280 ch à 6 200 tr/min
    363 Nm à 4 800 tr/min
    0 à 100 km/h en 6,4 s
    évolution 2007 :
    313 ch à 6400 tr/min
    353 Nm à 4.800 tr/min
    vitesse max : 250 km/h (limitation électronique)
    • Transmission :
    Propulsion
    Boîte de vitesses à 6 rapports
    Arbre de transmission en fibre de carbone
    Différentiel à glissement limité par viscocoupleur
    Freins Brembo à 4 pistons à l'AV de 324 mm, à 2 pistons à l'AR de 322 mm

    Performances [modifier]

    Rapport Poids/Puissance : 5.52 Kg/Ch
    400m DA : 14.8 s
    Km DA : 26.2 s
    0 à 100 : 6.4 s
    0 à 200 : 24.1 s

    Évolution 2007 [modifier]

    Le taux de compression passe de 10:3 à 10:6, avec l'ajout d'un second capteur de cliquetis et l'adoption de pistons à empreinte asymétrique la puissance est désormais de 313 ch à 6.800 tr/min.

    Nissan 350Z Roadster [modifier]

    Caractéristiques techniques [modifier]

    Moteur [modifier]

    Type : 6 cylindres en V à 60°, 24 soupapes 2x1 arbre à cames en tête Position : longitudinal AV Alimentation : Injection électronique Cylindrée en cm3 : 3 498 Alésage x course : Puissance ch DIN à tr/min : 287 à 6 200. Puissance au litre en ch : 80,04 Couple maxi en Nm à tr/min: 371 à 4 800

    Transmission [modifier]

    Boîte de vitesses (rapports): 6 manuelle ou 5 automatique.

    Poids [modifier]

    Données constructeur en kg : 1 600 Rapport poids/puissance en kg/ch DIN : 5,71

    Roues [modifier]

    Freins : Disques ventilés AV et AR. Pneus : 225/45 ZR 18 AV et 245/45 ZR 18 AR.

    Performances [modifier]

    Vitesse maxi en km/h : 250
    400 m DA en secondes : ND
    1 000 m DA en secondes : 26,4 s
    0 à 100 km/h : 5,9 s
    0 à 200 km/h : ND
    Consommation moyenne : 13l/100 km


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  • Nissan 300ZX

     

    Nissan 300 ZX Z31
    Nissan 300 ZX Z32

    La Nissan 300ZX (connue sous le nom de Fairlady au Japon) fait partie de la lignée des voitures sportives de la série Z de chez Nissan.

    Z31 [modifier]

    La Nissan 300ZX Z31 fut distribuée de 1983 à 1989. C'est la troisième génération de Z, elle gardera l'appellation Datsun jusqu'en 1985, puis prendra le nom de Nissan après 1985. La ligne particulièrement aérodynamique de la carrosserie est l'oeuvre de Kazumasi Takagi et de son équipe.

    La voiture était équipée du fameux T Top, dit toit targa qui avait fait la réputation de la 280ZX.

    Certaines versions gonflées sont utilisées pour pratiquer le drift.

    On estime à environ 329 900 le nombres de véhicules produit entre 1983 et 1989 et 70 000 pour la seul annee 1985.

    En 1989 la Z31 est remplacée par la Z32.

    Z32 [modifier]

    La Nissan 300ZX Z32 fut fabriquée de 1989 à 1999. Plusieurs versions étaient disponibles :

    • Atmosphérique (VG30DE) 2+2 non distribué en Europe.
    • Bi-turbo (VG30DETT) 2+2 & 2+0 seule la version 2+2 fut distribuée en Europe.
    • Cabrio (VG30DE) non-distribué en Europe.Le moteur principal était un v6 de 3.0 litres longitudinale qui développait a la base 222 chevaux et équipait la version Atmosphérique.

    La version Bi-turbo a exactement le même moteur mais il était accouplé de 2 turbo compresseurs , il développait 282 chevaux pour la transmission manuelle 5 vitesses 2+2 ; 300 chevaux pour le coupé 2+0 (pas disponible en europe) et 268 chevaux pour la transmission automatique a 4 rapports.La 300 zx atteignait une vitesse de pointe bridée de 250 KM/H .

    La commercialisation en Europe s'arrêta en 1996. le Japon la vendra jusqu'en 1999.

    Elle est remplacée par la Nissan 350Z.


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  • Acceuil Nissan

     

    Logo de Nissan

    Logo de Nissan Motor Company, Limited
    Nissan Jidosha Kabushiki-kaisha
    日産自動車株式会社


    Création 1932
    Personnages clés Kenjiro Den, Founder
    Rokuro Aoyama, Founder
    Meitaro Takeuchi, Founder
    Carlos Ghosn, CEO, President, Co-Chair
    Itaru Koeda, Co-Chair, Exec. VP
    Takeshi Isayama, Vice Chair
    Toshiyuki Shiga, COO
    Nobuo Okubo, Exec. VP, Director

    Action TSE: 7201
    NASDAQ : NSANY
    Siège social Chūō-ku, Tokyo
    Japon Japon
    Activité(s) industrie automobile
    Société mère Alliance Renault-Nissan
    Société(s) sœur(s) Renault
    Filiale(s) Infiniti
    Effectif 159,771 (2005)
    Site d’entreprise www.nissan-global.com

    Chiffre d’affaires 75.63 Milliards USD (2004)

    Nissan Motor Company, Limited (日産自動車株式会社, Nissan Jidōsha Kabushiki-kaisha?) ou Nissan (日産) est un constructeur automobile japonais.

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    Groupe 

    Le groupe Renault a pris une participation dans le constructeur nippon Nissan en 1999, date de la création de l'Alliance Renault-Nissan par l'échange de participations croisées. Le groupe Nissan est propriétaire de 15% du capital du groupe Renault. Inversement, le groupe Renault est aussi le premier actionnaire du groupe Nissan, avec 44% du capital.

    Au sein du groupe, Nissan est à la fois le plus performant (4,9% de part de marché mondial, contre 4,1% pour Renault+Samsung+Dacia), le plus productif et le plus profitable. Il est également présent sur tous les marchés du monde, contrairement à Renault (présent principalement en Europe occidentale, en Afrique du nord et accessoirement en Amérique latine)

    En 1999, Nissan était au bord de la faillite. Après la création de l'Alliance, le célèbre libano-franco-brésilien Carlos Ghosn a pris les rênes de l'entreprise japonaise en conduisant une politique très volontariste, qui est parvenue à sauver Nissan et à lui redonner son statut de fleuron de l'industrie automobile mondiale. Depuis 2005, Carlos Ghosn remplace Louis Schweitzer à la tête de Renault, tout en restant à la tête du groupe Nissan.

    Sites d'assemblage de véhicules de Nissan dans le monde

    Parce que Nissan n'est pas une filiale de Renault, les classements officiels distinguent toujours les deux constructeurs séparément, sinon l'Alliance Renault-Nissan serait en 2006 le quatrième constructeur d'automobiles au monde, derrière Toyota, GM et Ford, et devant Volkswagen, Daimler-Benz, Chrysler et Fiat.

    Histoire [modifier]

    Avant de devenir « Nissan » la société était connue sous le nom de « Datsun ». Les origines de la société Nissan Motor remontent au 1er juillet 1911, lorsqu'un technicien de 37 ans, Hashimoto Masujirô 橋本増治郎, fonda à Tokyo la société Kaishinsha 快進社. Trois ans plus tard la première automobile sortit des ateliers : la DAT qui possédait un moteur V-2 d'une puissance de dix chevaux et qui pouvait atteindre la vitesse maximale de 32km/heure. En 1919, une autre entreprise, la Jitsuyo Jidosha d'Osaka, lança la Lila, une petite voiture traditionnelle de 1,2 litre de cylindrée. L'entreprise, formée par la fusion de ces deux constructeurs japonais en 1925, s'appelait initialement Dat Jidosha-Seizo dont le siège fut à Osaka, puis prit le nom de Jidosha-Seizo en 1933 et fut finalement rebaptisée Nissan en 1934, après une fusion avec l'entreprise Nihon Sangyo (Lit. Industrie du Japon, abrégé Ni-San). Les voitures produites se sont d'abord appelées Datsun et Nissan, et le nom Datsun fut ensuite abandonné à la fin des années 1970.

    Nissan connut sa plus forte expansion dans les années 1970, lorsque l'industrie automobile japonaise toute entière se déployait. Nissan devint le numéro deux japonais de l'automobile, derrière Toyota. Depuis, l'ambition de l'entreprise a toujours été de rattraper son concurrent, sans jamais y parvenir.

    En 1989, Nissan lança une nouvelle marque aux États-Unis, Infiniti. Cette marque contribuera à augmenter sa présence sur le premier marché mondial.

    Dans les années 1990, l'entreprise, qui prenait du retard au niveau du développement et du marketing et dont l'identité devenait floue ne fit des bénéfices qu'une seule année dans la décennie, en 1996. Le 31 mars 1999, alors que Nissan est au bord de la faillite, une alliance avec le groupe Renault, second constructeur français, est conclue. Carlos Ghosn, le numéro deux de Renault à l'époque, prend la direction de Nissan, et devint le premier français à la tête d'une entreprise automobile japonaise.

    Le nouveau siège social en construction (Avril, 2008)

    Devenu PDG de Nissan, Carlos Ghosn entreprit le redressement de l'entreprise, avec un plan devenu célèbre, le « N-R-P », pour « Nissan-Revival-Plan ». En pratiquant une politique de réduction des coûts (notamment par la suppression de 21.000 emplois) et en tirant parti de la synergie avec son nouvel actionnaire Renault, Nissan est redevenue une entreprise compétitive au niveau mondial. L'Alliance Renault-Nissan est actuellement le quatrième groupe automobile du monde.

    Le nouveau siège social, une tour de quatre-vingt-dix-neuf mètres de haut et vingt-deux étages, située au bord de la baie de Yokohama, sera achevé en octobre 2009.

    Slogan 

    Français (France)

    • Shift

    Français (Canada)

    • Découvrir

    Anglais (Canada)

    • Shift

    Modèles Nissan 

    Nissan Pick-Up Dakar 2005

    Modèles anciens [modifier]

    Modèles actuels [modifier]

    Gamme au Japon
    • Nissan Pino (2007-), citadine réservée au marché japonais, de la catégorie keijidosha. Il s'agit d'une Suzuki Alto resbadgée. Première génération en 2007.
    • Nissan Otti (2006-), citadine réservée au marché japonais, de la catégorie keijidosha. Il s'agit d'une Mitsubishi eK rebadgée. Première génération en 2005, renouvellement en 2006.
    • Nissan Moco (2006-), citadine réservée au marché japonais, de la catégorie keijidosha. Il s'agit d'une Suzuki MR Wagon rebadgée. Première génération fin 2001, renouvellement début 2006.
    • Nissan Kix (2008-), mini 4x4 réservée au marché japonais, de la catégorie keijidosha. Il s'agit d'un Mitsubishi Pajero Mini, simplement rebadgé.
    • Nissan March (2002-), appellation de la Nissan Micra au Japon.
    • Nissan Note (2005-), petit break à tendance monospace partageant, comme la Micra, sa plate-forme avec les Renault Clio et Renault Modus, lancé en janvier 2005 au Japon et en 2006 en Europe.
    • Nissan Cube (2002-), petite berline cubique au style fort, sur la même base que les Micra et Note. Gros succès au Japon.
    • Nissan Tiida (2004-), berline moyenne vendue dans une grande partie de l'Asie mais aussi aux États-Unis (sous le nom de Versa) et depuis l'automne 2007 dans certains pays d'Europe (mais pas en France).
    • Nissan Bluebird Sylphy (2005-), berline moyenne (4,61 m), renouvelée en décembre 2005 et réservée au Japon et à certains autres pays d'Asie.
    • Nissan Wingroad (2006-), break élaboré sur le même plate-forme que la Bluebird Sylphy. Dernier renouvellement au Japon fin 2006.
    • Nissan Lafesta (2004-), break de taille moyenne (4,53 m) sur la plate-forme de la Renault Mégane et réservé au marché japonais.
    • Nissan Teana (2003-), grande berline (4,85 m) à roues avant motrices qui devient SM5 et SM7 en Corée du Sud chez Samsung. Restylée en juin 2008.
    • Nissan Skyline (V35) (2006-), berline renouvelée en 2006 et vendue aux États-Unis sous le nom d'Infiniti G35
    • Nissan Fuga (2004-), grande berline propulsion ou à transmission intégrale, située au dessus de la Teana, qui devient M35 et M45 aux États-Unis chez Infiniti.
    • Nissan Cima (2001-), berline de luxe longue du gabarit d'une Mercedes Classe S.
    • Nissan Serena (2005-), troisième génération de cet utilitaire progressivement devenu monospace. Lancé en 2005, il est réservé au marché japonais et est également vendu chez Suzuki sous le nom Landy.
    • Nissan Elgrand (2001-), gros monospace renouvelé en 2001.
    • Nissan GT-R (2007-), coupé sportif à 4 roues motrices, ayant pour cible la Porsche 911 Turbo, lancé fin 2007 au Japon, courant 2008 aux États-Unis et au printemps 2009 en Europe.
    Gamme aux États-Unis
    Gamme en Europe

    Le 21 août 2007, Nissan a annoncé que tous ses modèles seront désormais équipés d'une jauge d'efficience énergétique permettant l'optimisation de la consommation de carburant. [1]


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  • Morris Mini

    Austin Mini Cooper (998 cm³) de 1968

    La Mini originale (1959-2000), en réalité Morris Mini Minor et Austin Seven, sorties simultanément, est une petite automobile révolutionnaire et pleine de caractère conçue pour British Motor Corporation (BMC) par Alec Issigonis (devenu Sir) (1906-1988) et fabriquée à Birmingham (Royaume-Uni).

    Elle fut vendue sous plusieurs marques Austin, Morris, MG, Wolseley, Riley, Leyland et sous licence italienne Innocenti (groupe Fiat), avant de devenir une marque propre.

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    Histoire

    • En 1955, Sir Leonard Lord, alors haut responsable de la British Motor Corporation (BMC), demande à Alec Issigonis, Lam et Laurence Pomeroy de concevoir une nouvelle voiture économique, à cause de la crise du canal de Suez. Leur bureau d'études se situe à Longbridge. Le code du projet est ADO15 pour Austin Drawing Office project number 15. Chacun pilote une petite équipe, et la réalisation de 3 concepts, le projet retenu sera celui de Alec Issigonis, qui était aidé de Chris Kingham et Jack Daniels. Le prototype sera produit seulement au bout de 8 mois d'études et verra le jour en octobre 1957. Ce premier véhicule a un moteur, avec le ventilateur côté droit, de 948 cm³. Il atteignait la vitesse de 145 km/h. A l'époque la concurrence a adopté des choix très différent, à savoir le « tout à l'arrière », moteur et propulsion, sur les 3 véhicules les plus vendus, à savoir la Volkswagen Coccinelle, la Fiat 500 et la Renault Dauphine. Pourtant, Alec Issigonis, qui appréciait les Citroen et leurs idées, choisit une orientation « tout à l'avant ». Le choix du moteur de la Morris Minor, est fait pour ne pas avoir à reconcevoir celui-ci. La révolution sera de mettre une boîte de vitesses sous le moteur en position transversale. Avec le choix de mettre des roues 10 pouces, solution elle aussi novatrice, le véhicule consacre 80 % de sa longueur à loger ses occupants et leurs bagages.
    • 1959 : conception très innovante pour l'époque (moteur transversal très compact, suspensions très originales, roues de petite taille, etc.) par Alec Issigonis pour British Motor Corporation (BMC)
    Rover Mini de 2000
    • Entre 1961 et 1969, il y eut aussi une version de la Mini produite avec un coffre plus grand nommée soit Wolseley Hornet (reprenant le nom d’une voiture de sport des années 1930), soit Riley Elf. La Mini elle-même pouvait être achetée dans plusieurs style de carrosserie - l’ordinaire deux portes, un break avec l’arrière s’ouvrant comme des portes de grange et une version avec un extérieur en bois similaire à celui de la Morris Minor.
    • Les années 1960 fut la période glorieuse avec des achats bien mis en scène par des vedettes, des victoires de la Mini Cooper en rallyes mais elle ne fut pas profitable à cause de méthodes de fabrication périmées nécessitant beaucoup de ressources humaines (pas de robot).
    • 1968 BMC, Standard-Triumph et Rover fusionnent et forment le groupe British Leyland
    • En 1970, un redesign fut effectué, la Mini Clubman.
    • La production totale fut de 5,3 millions.
    • En 1994 sous Bernd Pischetsrieder, BMW Group prit le contrôle de Groupe Rover, le successeur de British Leyland. Mais, en 2000, Rover continuait à faire des pertes colossales. BMW Group décida de céder Rover et MG à Phoenix, une nouvelle société britannique et Land Rover à Ford ; BMW Group garda la marque MINI et vend maintenant une toute nouvelle version. Le 26 mars 2008, Ford a vendu Land Rover au constructeur automobile indien Tata Motors.

    Données techniques [modifier]

    Intérieur de Morris Cooper
    • Empattement/longueur/largeur/hauteur (cm) : 203 / 305 à 317 (selon version) / 141 / 134 à 136 (selon version)
    • Poids : 620 à 700 kg, selon les versions
    • Derniers moteurs disponibles (1993-2000) : 4 cyl., 1 275 cm³, 61 ch à 5 700 tr/min ou 63 ch (Cooper).
    • Transmission : boîte manuelle à quatre vitesses ou boîte auto CVT (sauf Cooper)
    • Suspensions : amortisseur et cône caoutchouc, amort. télescopiques et cône caoutchouc (pour Clubman Estate, Morris Traveler, Austin Countryman et Mini Moke) et hydrolastic (certaines Cooper et Clubman 1275 GT de 1969 à 1976)
    • Freins : disques à l'avant et tambours à l'arrière pour les Cooper (disques de diamètre différent selon la taille des jantes : 7 ou 7'5 pouces pour une jante 10 pouces et 8'4 pouces pour une jante de 12 pouces) ; tambours à l'avant et à l'arrière pour le reste. Enfin disques et tambours pour tout le monde à partir de 1984.
    • 0 à 100 km/h : 11,5 secondes (Cooper)
    • Vitesse max. : 147 km/h (Cooper) et 160 km/h (Cooper S)
    • La voiture utilise un moteur traditionnel quatre cylindres refroidi à l'eau mais monté transversalement et abritant dans son carter la boîte de vitesses. C'est une traction avant. Ses minuscules roues de 10 pouces d'origine ont été remplacées par des 12 pouces à partir de 1984 (ou 13 en option, milieu des années 90). Placées aux quatre coins de la carrosserie, elles permettent une habitabilité correcte pour quatre personnes, même si l'espace arrière se révèle un peu juste pour deux adultes.

    Rallye Monte-Carlo [modifier]

    Six mois après l'entrée en scène de la Mini, BMC décide d'inscrire six voitures d'usine au célébrissime rallye Monte-Carlo. La mieux classée termine en 23e place. En 1961, le bilan est pire : aucune des trois voitures inscrites ne se présente à l'arrivée.

    Entre-temps, un certain John Cooper, créateur de la Formule 1 à moteur central, propose de « gonfler » la Mini. Il fait porter la cylindrée à 997 cm³, augmente le taux de compression, installe deux carburateurs et modifie l'échappement, faisant grimper la puissance de 34 à 55 chevaux. Il remplace les freins à tambours par des disques à l'avant, procurant à la petite boîte de 620 kg de sérieux atouts.

    En 1962, nouvelle tentative, avec de nouveaux pilotes prometteurs : Rauno Aaltonen et Timo Mäkinen. Aaltonen faillit y laisser sa peau lors d'un capotage à l'issue duquel sa Mini Cooper disparaît en fumée. Un an plus tard, BMC inscrit quatre Mini Cooper et cette fois-ci, la Mini pilotée par Aaltonen remporte les honneurs de la catégorie et se classe troisième au classement général, suivi de l'Irlandais Patrick (Paddy) Hopkirk, deuxième en catégorie et sixième au général. La Mini venait de faire la démonstration de son potentiel.

    Sacrée « S » [modifier]

    Mini Cooper dans le val d'enfer (Baux de Provence)

    Encouragé par ces résultats, BMC s'adresse de nouveau à Cooper : la cylindrée passe à 1 071 cm³, la puissance à 70 chevaux et la vitesse de pointe à 160 km/h. C'est la Mini Cooper S.

    Le 17 janvier 1964, c'est le départ du rallye Monte-Carlo et comme tous les ans, les voitures inscrites prennent le départ de différentes villes (Minsk, Glasgow, Paris, Francfort, Athènes, Varsovie, Lisbonne et Monaco) pour se rejoindre, 4 000 km plus loin à Reims. C'est là que commence le véritable rallye.

    À l'issue de la première étape de 597 km qui relie Reims à Saint-Claude et qui compte plusieurs « spéciales » (épreuves contre la montre sur routes publiques fermées à la circulation), la redoutable Ford Falcon à V8 de 4,7 litres de Bo Ljungfeldt domine par sa puissance, suivie de la petite Mini Cooper S rouge à toit blanc pilotée par Paddy Hopkirk, de l'imposante Mercedes 300, de la robuste Volvo 544 et, en cinquième place, d'une autre Mini Cooper S, celle de Timo Mäkinen.

    Les « spéciales » se poursuivent et, à la tombée de la nuit, la Falcon porte son avance à 65 secondes. Puis, c'est le redoutable Col de Turini, perché à plus de 1 600 mètres d'altitude. La neige s'en mêle, donnant à l'agile Mini un avantage indéniable. L'écart se rétrécit puis disparaît au profit de la Mini. Le « grand » Erik Carlsson est deuxième au volant de sa Saab, suivi de la Mini de Mäkinen, juste devant la Falcon.

    Arrive la dernière étape du Monte-Carlo : la course finale sur le circuit du Grand Prix, dans les rues de Monaco. La puissante Falcon de Ljungfeldt donne le maximum mais l'agile Mini compte suffisamment d'avance aux points pour remporter le rallye Monte-Carlo. Pour compléter le triomphe de la Mini, Mäkinen est quatrième et Rauno Aaltonen, septième. Les « trois mousquetaires » font entrer la Mini dans l'histoire du sport automobile.

    La consécration [modifier]

    En 1965, c'est au tour de Timo Mäkinen et de son co-pilote Paul Easter, à bord de la Cooper S arborant le nouveau moteur de 1 275 cm³ et 90 chevaux, d'inscrire leur nom au palmarès du « Monti », une édition particulièrement difficile à l'issue de laquelle, sur les 237 équipes ayant pris le départ, à peine 35 voitures se présentent à l'arrivée.

    En 1966, c'est le triplé Mini ! Mäkinen, Aaltonen et Hopkirk triomphent, mais sont disqualifiés après l'arrivée à cause d'une obscure question de phares non conformes au règlement, tout comme la Lotus Cortina classée quatrième, adjugeant la victoire « officielle », mais très contestée, à Citroën.

    Un an plus tard, les Mini se paient une revanche magistrale. Rauno Aaltonen, le « Finlandais volant » l'emporte, les cinq autres Mini inscrites terminant aussi la course.

    Trois victoires, et presque une quatrième, en quatre ans. La domination est totale, tant sur la terre battue que sur les sinueuses routes d'hiver et les circuits où le souvenir des petites puces britanniques se payant la tête des gros V8 américains reste encore vivant chez les adeptes.


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  • Essai auto Mini Cooper D 110 ch

    Caprice écolo... mais pas seulement !
    • Berline
    • Conso. : 3.9l / 100km
    • Puissance : 110ch
    • Prix : 20600€
    Les +
    • - Ligne et ambiance unique
    • - Plaisir de conduite
    • - Moteur efficace?
    Les -
    • - Habitabilité/aspects pratiques
    • - Tarifs et options élevées
    • - ?mais un peu trop présent !
    Notre avis
    13/20
    • Design17/20
    • Habitabilité / Modularité7/20
    • Confort11/20
    • Agrément de conduite16/20
    • Rapport qualité / prix12/20

    La plus chic des citadines hérite enfin d'un Diesel à la hauteur de son charme avec l'arrivée du 1.6 HDi de 110 ch d'origine PSA.

    Une vraie Success Story


    S'il est un succès automobile que des constructeurs envient, c'est bien celui de la Mini. Depuis la renaissance du mythe en 2001, cette «maxi-puce» réalisée par BMW n'en finit pas de faire tourner les têtes : pour preuve, elle vient d'atteindre le million d'unités vendues ! Difficile il est vrai de résister à cette ligne unique qui a fait de l'anglo-allemande la coqueluche des beaux quartiers (en attendant l'arrivée de la Fiat 500 ?). Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, la nouvelle version sortie fin 2006 reprend les recettes de la précédente, à commencer par les déclinaisons sportives Cooper et Cooper S. Esthétique certes, exaltant sans aucun doute, mais économique pas vraiment, surtout lorsqu'il s'agit de passer à la pompe. C'est donc dire si une version Diesel s'imposait !

    Sortez vos loupes !


    Une Mini Diesel certes, mais avant tout une Mini Cooper ! Pour maintenir sa réputation de sportive, la citadine enfile la tenue adéquate, tout en se dotant d'un bossage de capot un peu plus marqué, histoire de se démarquer de ses copines. Enfin si vous doutez encore que cette version sportive s'abreuve au gazole, l'entrée d'air aux contours arrondis est là pour vous convaincre définitivement. Le tour est joué : vous êtes bel et bien devant une nouvelle Mini ! Il faut toutefois avoir un sacré oeil de lynx pour discerner cette dernière : seules les dimensions (+ 60 mm en longueur, une ceinture de caisse remontée de 20 mm) et la face avant dotée d'une calandre arrondie et de phares plus globuleux, la différencient en effet de l'ancienne génération.

    Mini sauce HDi


    Sous le capot en revanche, les transformations sont beaucoup plus évidentes. Et notamment en ce qui concerne la version Diesel, qui troque le 1.4 d'origine Toyota pour un bloc PSA, rien de moins que le 1.6 HDi de 110 ch ! Et le résultat ne se fait pas attendre : ce Diesel souple et performant permet à la Mini de se frotter à des capots beaucoup plus longs. Bien aidé par un couple de 240 Nm disponible dès les plus bas régimes, il s'avère à son aise en ville comme sur route, où son punch et l'allonge de sa boîte 6 rapports font merveille. (9,9 s pour passer de 0 à 100 km/h). En revanche, son bilan sonore n'est pas exempt de tout reproche : quelques vibrations perceptibles vers 2.500 tr/min et un ronronnement typique d'un Diesel qui manque un peu de discrétion? surtout à bord d'une Mini.

    Appétit de moineau mais vraie Mini


    Si vous pesterez contre ces nuisances sonores, vous serez en revanche ravis de faire autant d'économies à la pompe, avec une consommation annoncée à seulement 4,4 l/100 km en cycle mixte. Des valeurs de chameau qui s'abaisseront même à 3,9 l/100 km (et 104 g/km CO2 !) dès le mois d'août grâce à l'arrivée du système Stop & Start, déjà présent sur certains blocs BMW. Pourtant, aussi sobre soit-il, ce Diesel met la motricité de la Mini à rude épreuve : son couple généreux engendre des réactions au sein d'une direction consistante mais peut-être un poil lourde pour Madame, surtout à l'heure de manoeuvrer. Mais pas d'inquiétude ! La Mini conserve un agrément de conduite de haut niveau. Espiègle et agile, ce kart de série reste toujours un régal à manoeuvrer, rivé au sol avec ses jantes de 17".

    Une ambiance unique


    Evidemment pour le confort vous repasserez, surtout avec de telles bottes de sept lieues. Et l'amortissement sautillant n'arrangera rien à votre affaire. Mais après tout, vous êtes dans une Mini, pas dans un Pullman ! Heureusement, vous vous consolerez vite en profitant de l'ambiance intérieure unique. Difficile il est vrai de ne pas craquer devant une présentation aussi aguicheuse, entre le gros compteur central et les multiples détails tous plus craquants les uns que les autres. Et que dire des superbes sièges en cuir? sinon qu'ils sont facturés en option (1.500 ?) ! Ce style inimitable vous fera également oublier les quelques fautes de goût de cette Mini, telles que ses plastiques parfois plus toc que chic, ses places arrière réservés au gabarits? mini ou encore son coffre symbolique.

    Chic et chère !


    Vous l'aurez compris, si ce Diesel devrait représenter la majeure partie de ses ventes, il ne modifie en rien le caractère espiègle de la Mini ! Et c'est tant mieux car c'est ce mélange de qualités et de défauts qui fait tout le charme de cette anglo-saxonne. Heureusement qu'on l'aime d'ailleurs, parce qu'à 20.500 ?, la belle n'est pas donnée. Surtout qu'il est souvent impossible de résister à la tentation des nombreuses options, histoire de rouler branché : outre la sellerie cuir déjà citée, citons aussi les jantes alliage 17» (dès 1.300 ?), le toit ouvrant électrique (1.050 ?), le GPS (2.200 ?) sans oublier le kit d'éclairage intérieur (180 ?) et j'en passe? Du coup, le prix s'envole, mais bon ce n'est quand même pas tous les jours qu'une auto aussi attachante s'offre à vous !


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